Cette option ne s’adresse pas seulement aux anciens élèves de l’option obligatoire cinéma-audiovisuel désireux de prolonger leur cursus de cinéma au niveau supérieur ; elle ne nécessite pas non plus d’expérience préalable de pratique cinématographique. Elle est ouverte à tous les élèves admis en classe préparatoire littéraire, passionnés de cinéma et désireux de développer un solide niveau de culture théorique et pratique en cinéma. Il s’agit de faire preuve d’une authentique cinéphilie et de sérieuses capacités de travail.
Quels contenus d’enseignement en cinéma audiovisuel ?
L’enseignement est de 4 heures hebdomadaires et a pour objet de donner aux élèves une formation théorique et pratique. En hypokhâgne, il s’agit donc d’aborder l’art cinématographique à travers une approche théorique (cours d’histoire et d’esthétique du cinéma, projections en salles, recherches, festivals et rencontres avec des professionnels…) mais également en tant que pratique, en prenant en charge la réalisation de formes brèves, de l’écriture au montage. Le programme de l’option cinéma se décline en quatre grands domaines complémentaires et articulés les uns avec les autres, et s’articule avec les autres enseignements proposés en lettres, philosophie, langues et histoire : – Approche esthétique : acquisition des notions essentielles du langage cinématographique et audiovisuel, dans ses dimensions poétique, stylistique, sémantique à travers des analyses d’œuvres. – Approche historique et théorique : histoire de l’art de la représentation (images et sons), grandes écoles esthétiques, grands courants critiques… – Approche économique : découverte des systèmes industriels et commerciaux du cinéma et de l’audiovisuel. Travail en partenariat avec la Cinémathèque et réflexion sur la médiation culturelle, la programmation. Une initiation au cadre juridique et institutionnel de la production et de la diffusion des images et des sons. – Création et réalisation pratique : initiation à la prise de vues, à la prise de son ; initiation à l’écriture et au montage.
Quels débouchés ?
Cet enseignement prépare au concours d’entrée de l’ENS Lyon (LSH) qui propose des épreuves de cinéma à l’écrit et à l’oral depuis le concours 2004 et qui a vocation à former des enseignants-chercheurs en cinéma. Il permet également de se présenter à des concours d’entrée d’écoles de cinéma comme l’Ecole Nationale Supérieure des Métiers de l’Image et du Son (FEMIS), Louis Lumière ou l’INSAS.
Quels partenariats ?
Cinémathèque de Toulouse et l’ESAV sont partenaires du lycée Saint-Sernin depuis la conception du projet d’ouverture de l’option.
« Le théâtre ! voilà l’argument de la critique. Le théâtre est ceci, le théâtre est cela. Eh ! bon Dieu ! je ne cesserai de le répéter, je vois bien des théâtres, je ne vois pas le théâtre. Il n’y a pas d’absolu, jamais ! dans aucun art ! » (Émile Zola, Le Naturalisme au théâtre)
Proposée depuis une dizaine d’année aux étudiants du Lycée Saint-Sernin, l’option Études Théâtrales est ouverte à tous (ceux qui ont suivi un enseignement Théâtre dans le secondaire, mais aussi aux autres, passionnés ou simples curieux). L’enseignement y est généraliste et vise à construire une véritable culture générale des arts de la scène et du spectacle vivant.
Cette option participe pleinement à la constitution d’une culture littéraire, d’une pratique artistique et à l’enrichissement d’un cursus en CPGE quel qu’il soit.
La formation repose fortement sur dialogue entre la théorie (4 heures de cours hebdomadaires) et la pratique (par le biais d’ateliers ou de stages — une quarantaine d’heures par an — et la fréquentation régulière des théâtres — entre 25 et 30 sorties par saison).
Un partenariat privilégié avec le Théâtre National de Toulouse (avec le soutien de la D.R.A.C. Midi Pyrénées) permet une mise en relation étroite des élèves avec les professionnels du théâtre (acteurs, metteurs en scène, scénographes, créateurs son, lumière ou costumes…).
D’autres structures théâtrales de l’agglomération toulousaine (Théâtre Garonne, Théâtre Sorano…) accompagnent fidèlement cette option en facilitant l’accès aux spectacles et la rencontre avec les artistes.
L’enseignement en Hypokhâgne (première année)
La première année permet d’approcher l’histoire de la pratique théâtrale, des œuvres et des grandes théories du théâtre (dramaturgies, esthétiques) suivant deux axes : dramaturgies du passé et dramaturgies du présent. Sont ainsi abordés au gré du cours et des programmations les grands territoires dramatiques des origines à nos jours : tragédie et comédie antiques, théâtre oriental, théâtre médiéval, théâtralités baroques européennes (drame élisabéthain et comedia espagnole), commedia dell’arte, jeu masqué… On y présente aussi les grands courants esthétiques européens (classicisme, drame, romantisme, naturalisme, symbolisme et leur déconstruction… ) ainsi que les révolutions esthétiques du XX ème siècle (Craig, Artaud, Brecht…) jusqu’aux nouvelles écritures et aux pratiques contemporaines (théâtre post-dramatique, performance, arts hybrides et croisés…). Les textes sont systématiquement travaillés en lien avec les pratiques scéniques et dans la perspective de la représentation et de la mise en scène. L’enseignement vise aussi à acquérir une maîtrise du langage théâtral : le jeu de l’acteur (voix, gestuelle…), l’espace et la scénographie, les arts et techniques de la scène (lumière, son, musique, masques, marionnettes, maquillage, costumes) Enfin, l’analyse de la représentation est un exercice régulier qui permet aux étudiants de devenir des spectateurs actifs, éclairés, pertinents et critique au meilleur sens du terme. Sans chercher à faire des étudiants des comédiens, le détour par le plateau par le biais d’ateliers ou de stages, toujours en lien avec le cours, vise à une initiation à la pratique théâtrale et au processus de création (petites formes).
L’enseignement en Khâgne (deuxième année)
À l’issue de la première année, les étudiants peuvent choisir de se spécialiser en Études Théâtrales. Le programme de deuxième année se situe dans la continuité et l’approfondissement de la première année. L’équilibre entre théorie et pratique est maintenu. Les principes pédagogiques restent les mêmes. Mais l’enseignement se concentre sur le programme limitatif annuel établi pour les concours d’entrée aux grandes écoles (ENS Lettres et Sciences Humaines de Lyon, ENS Ulm). Le programme, renouvelé par moitié chaque année, compte deux blocs. Chaque bloc est constitué d’une question ou d’une ou plusieurs œuvres dramatiques accompagnée(s) d’un ou plusieurs textes théoriques.
Les débouchés
Outre la préparation aux concours d’entrée des grandes écoles (les ENS notamment), cet enseignement donne lieu, sous réserve d’assiduité et de résultats, à des équivalences universitaires (notamment avec l’Université du Mirail) et permet de poursuivre une spécialisation en Études Théâtrales ou Arts du spectacle (Licence, Master…) en vue de devenir enseignant chercheur, dramaturge… Nombre d’élèves ont aussi réussi brillamment ensuite des concours d’écoles d’Art ou de Théâtre (par exemple l’ENSATT, section écriture, administration ou même jeu) ou intégré des formations en lien avec le spectacle vivant, l’administration et la gestion de projets culturels.
Anne Sophie André Audrey Lambert Julie Miguel Sébastien Petit Marièlle Soler
L’anglais en khâgne (Première Supérieure)
Préparation à l’écrit
Cours de version commentaire (tronc commun)
Ce cours s’adresse à tous ceux qui choisissent de passer leur épreuve écrite de langue vivante en anglais. Dans la continuité de l’hypokhâgne, mais à un rythme plus soutenu, compte tenu du calendrier, nous travaillons sur tout le corpus littéraire (fiction et non-fiction) de langue anglaise à compter de 1820 environ. Les trois heures hebdomadaires sont réparties entre commentaire et version, en fonction des textes, qui ont chacun leurs exigences propres. Chaque enseignant est responsable de sa progression, mais le plus souvent celle-ci s’articule autour d’un axe chronologique et thématique. Pour passer une bonne année et réussir l’épreuve, il convient dès l’été de revoir les cours d’hypokhâgne, en constituant, si ce n’est déjà fait, des fiches de vocabulaire et des fiches de lexique critique. Les notions de focalisation et de narratologie, en particulier, devraient être maîtrisées. Par ailleurs, la fréquentation des anthologies de littérature anglaise et américaine est à recommander, ne serait-ce que pour savoir situer précisément les extraits étudiés en classe. Ce cours ne se limite cependant pas à la seule acquisition de connaissances et de méthodes visant à obtenir la meilleure note possible à l’épreuve du concours. Il a aussi pour ambition de vous faire partager notre goût pour la littérature de langue anglaise, de vous faire voyager dans des contrées inconnues de vous, de vous donner, enfin, envie de voler de vos propres ailes et de lire sans retenue en version originale. Vous trouverez des suggestions de lecture sur le site de l’un de vos professeurs. L’évaluation est faite sous la forme de devoirs surveillés en 6h, dans les conditions du concours.
Cours de thème (enseignement de spécialité)
Ce cours s’adresse aux seuls spécialistes anglais. A raison de deux heures par semaine, l’exercice de traduction dans le sens français- anglais est pratiqué intensément et assidument. Un programme de révision systématique du lexique est donné en début d’année, qui fait l’objet d’une évaluation bi-mensuelle. A cela il convient d’ajouter les devoirs à la maison qui alternent avec les évaluations sur table pour, en y ajoutant les préparations, habituer les étudiants à traduire vite et bien une large palette de textes tirés de la littérature française depuis 1880 environ. Cette préparation sert non seulement à réussir l’épreuve spécifique de thème mais aussi à poser les bases d’un succès futur aux concours du CAPES et de l’agrégation d’anglais, ainsi que dans les masters de traduction (ESIT, notamment).
Préparation à l’oral
Cours de tronc commun (spécialistes, non-spécialistes, LVB)
Ce cours réunit tous les étudiants amenés à se présenter à l’épreuve de commentaire de presse à l’oral de l’ENS. Le programme porte sur les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, tels qu’ils nous sont donnés à voir par les grands organes de presse anglophones (que ce soit au plan politique, culturel, social, voire économique). Pour s’y préparer, il est indispensable de suivre l’actualité avec régularité, tout en travaillant par ailleurs à l’aide d’ouvrages de civilisation. Pour les candidats aux écoles de commerce, ce cours est essentiel tant pour réussir l’épreuve d’ « essay » que pour les épreuves orales.
Cours de spécialité (littérature et civilisation)
Le programme de littérature de l’ENS Lyon, renouvelé chaque année, se compose de 3 œuvres, dont une pièce de Shakespeare. Ce programme fait l’objet d’une étude approfondie tout au long de l’année. En complément des œuvres imposées, des extraits d’autres œuvres sont également proposés, le plus souvent de poésie ou de théâtre, pour préparer également les étudiants à l’épreuve de littérature hors-programme de l’oral de l’ENS Paris-Saclay (anciennement Cachan). Le travail se répartit entre cours magistraux et « planches » imposées, dont la régularité est un gage de réussite aux oraux des concours. Ce cours, où l’amour de la littérature, du théâtre et de la poésie de langue anglaise peut s’exprimer en toute liberté, est aussi le moment pour les étudiants de parfaire leurs connaissances techniques (prosodie, analyse critique…) mais aussi de constituer leur « bibliothèque de référence » de langue anglaise, qui leur sera d’une grande utilité dans la suite de leur parcours d’anglicistes. En civilisation, l’épreuve de l’ENS Paris-Saclay, dont le sujet est renouvelé tous les deux ans, fait l’objet d’une préparation spécifique car son contenu et ses modalités diffèrent sensiblement de celle de l’ENS Lyon.
Résultats Concours d’entrée Ecole du Louvre (3ème année)
2021 : 9 admis sur 9 admissibles (3ème année) — et un total de 33 admis au plan national + 1 admis (1ère année) 2020 : Ecole du Louvre -Paris Nanterre-Musée Rodin: Licence 3 « Préparation aux concours de restaurateurs du patrimoine » : 1 admise et 1 admissible (Histoire des arts) / 1ère année : 1 admise (Histoire des arts) 2019 : 3 admis (+ 2 admissibles) / + 1 admis (test probatoire 1ère année) 2018 : 6 admis (sur 6 admissibles)
PRÉPARATION CONCOURS ECOLE DU LOUVRE Histoire et théorie des arts- CPGELycée Saint-Sernin
CALENDRIER DES SÉANCES (sous réserve de modifications) Intervenants : M. Axel Hémery, directeur du musée des Augustins, conservateur des peintures Monsieur Eric Vidal, guide-conférencier au musée des Abattoirs, chargé de cours à l’Université de Toulouse Jean-Jaurès Mme Nathalie Cournarie, professeur en CPGE, chargée de la spécialité d’Histoire et théorie des arts
La participation des étudiants est libre, sur la base du volontariat, sans inscription préalable. L’accès aux séances est lui aussi laissé libre. Les étudiants assistent aux séances dans la limite des places disponibles (salle 329).
La préparation est orientée vers le concours d’entrée en 3ème année de 1er cycle (Bac+ 2, concours BEL : épreuve de reconnaissance d’œuvres anonymées dont une hors programme), et non pas en 1ère année (Bac+0 : présélection sur Parcoursup + écrit d’admission : maîtrise des repères spatio-temporels / description d’une œuvre d’art / composition d’histoire de l’art à l’aide d’un programme d’œuvres). Mais elle peut cependant être utile aux élèves qui souhaitent se réorienter vers la 1ère année de 1er cycle de l’EDL à la fin de l’hypokhâgne. Les élèves de CPGE dans la spécialité d’Histoire des arts peuvent enfin postuler à l’entrée en 2ème cycle de l’EDL sur dossier par équivalence, à l’issue des deux années de classes préparatoires. Cette préparation peut aussi tenir lieu d’initiation à l’Histoire de l’art.
En savoir davantage sur les concours d’entrée à l’EDL : . Entrée en 1ère année de 1er cycle : http://www.ecoledulouvre.fr/enseignements/etre-eleve/concours-entree . Entrée en 3ème année de 1er cycle, concours BEL commun aux deux Écoles Normales Supérieures, réservé aux élèves inscrits dans la spécialité Arts – Histoire et théorie des arts : http://www.ecoledulouvre.fr/sites/default/files/pdf/ssdossier2/NoticeBel2020.pdfsur cette page, consulter en particulier la bibliographie (attention, page non encore actualisée au 4/10/2020) . Bibliographie proposée par l’École pour la préparation de cette épreuve : Dans la série Histoire de l’art, Paris, Flammarion, les volumes suivants : M. Barrucand et C. Heck (sous la dir. de), Moyen Âge. Chrétienté et Islam, Paris, 1996. C. Mignot et D. Rabreau, Temps modernes. XVe-XVIIIe siècles, Paris, 1996. F. Hamon, et P. Dagen, Époque contemporaine. XIXe-XXe siècles, Paris, 1998.
La classe préparatoire, et la spécialité histoire des arts, nous ont permis, particulièrement grâce aux stages en musée, d’acquérir des capacités de réflexion, d’analyse et d’expression orale, décisives pour notre intégration à l’école du Louvre en troisième année de premier cycle (dans le cadre de la BEL). Un enseignement de qualité combiné à nos nombreux contacts avec les œuvres d’art des collections toulousaines nous ont bien préparés à l’approche de l’histoire de l’art développée à l’école du Louvre (fondée sur l’étude des œuvres en salle). Cette école offre également de nombreux projets extrascolaires, avant tout dans le domaine de la médiation (les élèves participent par exemple aux nocturnes du musée du Louvre ) qui permettent de compléter son enseignement par une première expérience du milieu professionnel.
Lucie (Essec et Ecole du Louvre)
La classe préparatoire AL est un tremplin vers les Ecoles de commerce qui peut sembler assez surprenant mais qui est tout à fait pertinent et intéressant à envisager. Si vous êtes curieux, ouverts et ambitieux il ne faut pas hésiter à candidater ! Le double diplôme entre l’ESSEC et l’École du Louvre me permet de profiter pleinement de l’enseignement théorique et passionnant de l’École du Louvre tout en bénéficiant des opportunités que m’offre l’École de commerce. Attention, si vous entrez à l’École du Louvre après le concours de la BEL (post prépa) vous ne pourrez pas accéder à cAe double diplôme.
Bibliographie Nathalie Cournarie
Histoires générales de l’art Gombrich Ernst, Histoire de l’art, Londres, Phaidon, 2001 Mignot Claude et Rabreau Daniel (dir.) , Temps Modernes, XVème-XVIIIème siècles, Paris, Flammarion, 2005 Françoise Hamon et Philippe Dagen (dir.), Epoque contemporaine, XIXè-XXè siècles, Paris, Flammarion, 1998
Histoires de l’art spécialisées Barbillon Claire, Comment regarder la sculpture. Mille ans de sculpture occidentale, Paris, Hazan, 2017 Bertolino Georgina, Comment identifier les mouvements artistiques, Paris, Hazan, 2018-06-18 Laino Imma, Comment regarder la peinture, Paris, Hazan, 2017
Histoires de l’art par périodes (à consulter en bibliothèque) Cornette Joël et Mérot Alain (dir.), Le XVIIème siècle, Paris, Seuil, 1999 Delumeau Jean et Lightbown Ronald, sous la direction de Duby Georges et Laclotte Michel, La Renaissance, Paris, Seuil, 1996 Gaehtgens Thomas et Pomian Krysztof (dir.), Histoire artistique de l’Europe. Le XVIIIème siècle, Paris, Seuil, 1998 Allard Sébastien, L’art français, le XIXème siècle, collection « tout l’art », Flammarion
Outre la constitution d’un profil original et recherché dans les métiers de la culture (et du commerce pour ceux qui choisissent cette voie), l’apprentissage de l’allemand permet la découverte d’une culture riche (pour la littérature, mais aussi pour l’histoire, la philosophie et l’histoire des arts par exemple), étendue sur plusieurs aires culturelles (Allemagne, Suisse, Autriche, Europe centrale et orientale). Pour un étudiant du Sud-Ouest de la France, l’allemand représente une ouverture non-négligeable sur l’Europe du Nord et de l’Est. Pour la poursuite des études et formations après la khâgne, les parcours franco-allemands sont très valorisés (université franco-allemande, bilicences et master franco-allemands, etc.) et s’étendent sur un éventail de débouchés bien plus large que les seules ÉNS. L’allemand est enseigné au titre de la spécialité en khâgne, de la LVA et de la LVB.
L’hypokhâgne AL-LSHest une année de découverte et de consolidation des bases sans programme figé. À la fin de l’année d’hypokhâgne, les étudiants sont prêts pour la khâgne. Il n’y a pas de distinction de contenu entre la LVA et la LVB. L’étudiant choisit simplement de suivre quatre heures obligatoires en LVA, ou bien deux heures obligatoires + deux heures facultatives en LVB.
L’année s’articule autour de quatre axes complémentaires,
d’abord l’approfondissement de la maîtrise de la langue allemandeavec une reprise des principaux points de grammaire, révision des conjugaisons et acquisition du vocabulaire en contexte, au fil des thèmes abordés en cours. Des exercices et tests de vocabulaire, conjugaison et thème grammatical sont régulièrement proposés aux étudiants pour accompagner leur progression.
Ensuite la version (traduction de l’allemand au français) et l’apprentissage des techniques de traduction à partir de textes littéraires.
Le commentaire de textes littéraires en langue allemande à travers une analyse commune en cours, le développement de la méthode du commentaire et la construction d’une culture vivante et solide en littérature et civilisation germanophones. Poésie, théâtre, roman et essai, ainsi que les autres genres littéraires sont abordés.
Enfin la lecture des grands quotidiens et hebdomadairesde langue allemande permet d’aborder les grandes questions de l’actualité allemande, autrichienne et suisse.
Ces quatre aspects sont étroitement liés. La maîtrise de la langue constitue bien sûr un préalable nécessaire à tout le reste. La version s’appuie sur l’analyse littéraire du texte à traduire. Profondément ancrée dans les interrogations de son temps, bien souvent engagée politiquement, la littérature germanophone donne enfin les clés pour comprendre l’argumentaire et l’arrière-plan des textes de presse.
Au cours de l’année, les étudiants s’entraînent par des devoirs faits à la maison, lors de devoirs sur table qui peuvent durer entre une heure (courte version) et six heures (commentaire de texte et traduction) et enfin lors d’interrogations orales (commentaire d’un texte littéraire ou d’un article de presse). En cours, l’esprit de groupe joue un rôle primordial.
L’année de khâgne AL-Première supérieurereprend ce programme tout en s’orientant plus spécifiquement vers les épreuves du concours.
Deux heures de cours sont consacrées au thème (enseignement de spécialité), c’est-à-dire à la traduction de textes littéraires en prose du français vers l’allemand. Trois heures de cours sont consacrées à la préparation de l’épreuve écrite de tronc commun, le commentaire littéraire en langue allemande sur un texte en prose écrit après 1800, dont une partie doit être traduite (LVA). Deux heures de cours sont consacrées à la préparation de l’épreuve orale, le commentaire de texte de presse en langue allemande (Spécialistes, LVA et LVB). Trois heures sont consacrées à la préparation de l’oral de spécialité, qui porte sur trois oeuvres au programme, chacune empruntée à un genre littéraire (roman, poésie et théâtre). Cette année, le programme comporte: a) Arthur Schnitzler, Professor Bernhardi, hrsg. von Reinhard Urbach, Reclam (UB 18386), ISBN : 9783150183861 b) Annette von Droste-Hülshoff, Die Judenbuche. Ein Sittengemälde aus dem gebirgigten Westfalen, Reclam (UB 1858), ISBN : 9783150018583 c) Johannes Bobrowski, Nachbarschaft. Gedichte, Wagenbach, ISBN : 9783803132314
Si nécessaire, une consolidation de la maîtrise de la langue allemande est poursuivie en khâgne.
Pendant les vacances, deux lectures fortement conseillées :
Pour un aperçu sur l’histoire de l’Allemagne aux XIXe-XXe siècles, la récente synthèse de Johann Chapoutot, Histoire de l’Allemagne : 1806 à nos jours, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2014, 123 p., est une lecture très stimulante. Il est recommandé de se familiariser avec cet aperçu synthétique et de bien le connaître dès que possible. La grammaire de Daniel Argelès, Chamäleon : la grammaire allemande sur le bout de la langue (2009)comporte des leçons synthétiques et des exercices d’application de difficultés échelonnées. La lecture de la presse quotidienne et/ou hebdomadaire francophone est conseillée – il s’agit de se tenir informé de l’actualité (sans qu’elle se limite à l’actualité allemande) et surtout de se familiariser à un genre spécifique, celui de l’article de presse. Savoir se repérer dans ce genre en français aide ensuite à comprendre le contenu et les ressorts des textes du même genre en allemand. Bien entendu, la lecture de la presse germanophone est souhaitable. À côté des sites internet des grands quotidiens (Frankfurter Allgemeine Zeitung, Süddeutsche Zeitung, Die Zeit,Neue Züricher Zeitung, Der Standart), des textes plus courts et plus abordables sont proposés sur les sites du journal Die Weltet surtout sur celui de la Deutsche Welle, qui propose également des documents audio-visuels à ceux qui apprennent l’allemand.
Pour la littérature, les éditions bilingues permettent un premier contact ou la poursuite de l’exploration des grandes œuvres des XIXe et XXe siècles – par exemple :
Thomas Bernhard , Der Stimmenimitator (Auswahl) = L’imitateur (Choix), Paris, Gallimard (Collection « Folio bilingue » n° 66), 1997. Bertolt Brecht, Kurzgeschichten = Nouvelles,Paris, Pocket (coll. « Langue pour tous, Série bilingue »), 2007. Paul Celan, Choix de poèmes : réunis par l’auteur, Paris, Gallimard, 1998. W. v. Goethe,Les souffrances du jeune Werther = Die Leiden des jungen Werthers,Paris, Gallimard (Collection « Folio bilingue » n° 4), 1990. Jacob et Wilhelm Grimm,Märchen = Contes, trad. de l’allemand, préfacé et annoté par Marthe Robert, Paris, Gallimard (Collection « Folio bilingue » n° 5), 1990. Hugo von Hofmannsthal,Le lien d’ombre : poèmes complets, Lagrasse, Verdier, 2006. Franz Kafka, Brief an den Vater = Lettre au père, Paris, Gallimard (Collection « Folio bilingue » n° 48), 1995. Franz Kafka, Die Verwandlung = La métamorphose, Paris, Gallimard (Collection « Folio bilingue » n° 14), 1991. Rainer Maria Rilke, Zwei Prager Geschichten = Deux histoires pragoises, Paris, Gallimard (Collection « Folio bilingue » n° 74), 1998. Bernhard Schlink, Der Andere = L’autre, Paris, Gallimard (Collection « Folio bilingue » n° 139), 2006. Ludwig Tieck, Der Pokal und andere Märchen = La coupe d’or et autres contes, Paris, Gallimard (Collection « Folio bilingue » n° 172), 2001. Stefan Zweig, Schachnovelle = Le joueur d’échecs, Paris, Gallimard (Collection « Folio bilingue » n° 185), 2003. … ou toute autre œuvre en langue originale ou en traduction qui suscite votre intérêt !
Les étudiants bénéficient d’un enseignement de 4 heures hebdomadaires en première année en LVA. Le programme est laissé au libre choix du professeur mais comprend obligatoirement des travaux portant sur la littérature et l’histoire des idées du XIXème au XXI ème siècle, la civilisation hispanique à travers l’étude de la presse, ainsi que sur la traduction (version et thème) et l’apprentissage de la grammaire. En deuxième année, le tronc commun en LVA est de 3 heures hebdomadaires : il prépare à l’épreuve commune de la BEL (commentaire littéraire et version en 6 heures avec dictionnaire unilingue). 2 heures de cours sont prévues pour la préparation de l’épreuve orale de commentaire d’article de presse.
L’option Espagnolen 2ème année
L’option Espagnol est proposée également en deuxième année à raison de 7 heures hebdomadaires : elle prépare à l’épreuve écrite de thème littéraire (sans dictionnaire – Durée :4 heures) et aux épreuves orales d’explication de texte sur programme et de commentaire d’article de presse. Le programme est renouvelé chaque année et comporte des œuvres du XVIème au XXIème siècle. Le roman, la poésie et le théâtre sont les genres étudiés.
Compétences et acquis de la formation
Au cours de leur formation, les étudiants revoient leurs bases linguistiques et approfondissent l’étude de la langue orale et écrite. Ils apprennent à maîtriser la technique du commentaire organisé d’un texte littéraire et d’un article de presse. Ils enrichissent leur culture littéraire et historique qui sera un atout majeur dans leur parcours universitaire. Ces compétences peuvent aussi permettre aux étudiants d’intégrer une école de commerce ou d’interprétariat et/ou de communication. Les étudiants choisissant l’espagnol en LVB en hypokhâgne (2 heures tronc commun + 2 heures optionnelles) peuvent, si leur niveau et leur motivation le justifient, s’inscrire en LVA en 2ème année.
L’approche des sciences humaines au lycée Saint-Sernin
L’épreuve d’Approches des Sciences humaines (ASH) est une épreuve d’oral de l’ENS Lyon qui a remplacé l’ancienne épreuve dite de « Culture générale » jugée insatisfaisante. C’est une épreuve sur programme (4 œuvres renouvelables par moitié tous les ans). Elle consiste en une analyse d’un texte de longueur moyenne (10 minutes) suivi d’un entretien avec un jury pluridisciplinaire (15 minutes) : coefficient 1
Enjeux et attentes
« Le jury n’attend pas du candidat, dans les dix minutes qui lui sont imparties, une analyse minutieuse et académique de l’extrait proposé, ni la récitation d’une fiche de lecture. Il attend au contraire que le candidat, prenant appui sur l’extrait qui lui aura été proposé rende compte de façon « argumentée et personnelle de la réception qui est la sienne de l’ouvrage [entendons : la compréhension de l’extrait par le candidat], de son propos, de sa méthode, du mode d’approche de son objet. Il appartiendra donc au candidat, à partir de l’extrait qui lui aura été proposé, de déterminer l’angle d’attaque le plus pertinent pour construire son exposé. Le jury souhaite engager ensuite avec le candidat une discussion libre et ouverte. Il n’entend pas ouvrir un débat de spécialistes, mais mesurer la qualité de la lecture critique effectuée par le candidat, apprécier sa compréhension du livre, de ses enjeux et de ses démarches, discerner l’évaluation qu’il produit de cet ouvrage comme lieu et mode d’interrogation et de compréhension du monde et des sociétés ». (CR de la réunion de présentation du 18/11/2011)
Déroulement de l’épreuve
Le candidat ou la candidate dispose d’une heure de préparation pour lire un extrait d’une des 4 œuvres au programme. Il dispose de l’ouvrage d’où est tiré l’extrait, ainsi que des usuels à disposition pour toutes les épreuves (notamment un dictionnaire des noms communs et des noms propres).
1. L’exposé dure dix minutes et se compose de 3 parties :
a/ Une introduction situe l’auteur·e et le texte dans l’économie générale de l’ouvrage puis dégage l’idée principale, et très rapidement les grandes étapes de la démonstration « sans compromettre l’intérêt du commentaire proprement dit et « consommer de précieuses minutes » (2-3 minutes)
b/ l’analyse revient sur le détail de l’argumentation et explique de façon ordonnée le sens global du texte (le plan transversal n’est pas formellement interdit, mais il n’est pas conseillé). Elle doit se montrer attentive non seulement à l’argumentation, mais aussi aux modes d’argumentation (les différents registres, le choix des exemples, l’articulation logique) et enfin aux enjeux de méthode, à la façon dont certaines notions clés sont articulées dans l’œuvre (3-4 minutes)
c/ L’ouverture peut s’orienter dans plusieurs directions. Elle peut examiner un des enjeux de l’extrait, mais aussi réfléchir plus en recul sur la thèse et la démarche de l’auteur (attention cependant aux ouvertures « plaquées »). Elle peut bien sûr, si cela s’y prête, mettre en regard deux œuvres du programme, mais aussi montrer d’autres perspectives que celle de l’auteur·e, ce qui n’implique pas nécessairement de contester la thèse proposée. Le jury insiste sur son importance dans la maîtrise du temps alloué pour cette première partie. De plus, c’est souvent sur cette étape que le jury s’appuie pour aider le ou la candidat·e à rebondir dans l’entretien (environ 3 minutes)
2. L’entretien est une étape essentielle de l’épreuve : il s’agit donc de maintenir un haut degré de concentration. Les questions ont pour but de corriger favorablement l’évaluation de la première partie de l’épreuve. Elles peuvent porter à la fois sur la compréhension de l’extrait (demande de clarification d’un aspect du texte, d’un mot ou d’une expression, retour sur la construction du passage, vérification du degré de maîtrise de l’ouvrage dans son ensemble), et sur l’élaboration personnelle du candidat. Dans l’idéal, il prend la forme d’une conversation à bâtons rompus et peut se révéler un moment fructueux pour tous.
Le rapport de jury de 2021, qui revient précisément sur la méthode, est particulièrement instructif : Rapport ASH 2021
Pendant l’année
Le professeur (au lycée Saint-Sernin, ce sont deux philosophes et une littéraire) sort de son champ disciplinaire pour vous aider à vous orienter dans un programme souvent long, parfois difficile. Il vous aide essentiellement à vous approprier l’œuvre et à décloisonner les savoirs, de manière à vous rendre capables de mobiliser l’ensemble de vos connaissances dans le domaine des sciences humaines (histoire, littérature, philosophie, géographie, anthropologie, sociologie, histoire des idées, civilisation étrangère, etc.) Dans l’idéal, on attend de vous que vous soyez capables, à partir d’un texte donné, de comprendre de façon critique les enjeux épistémologiques qui conduisent un auteur à produire tel ou tel discours sur tel ou tel sujet.
Il s’agit donc d’une pratique d’appropriation qui peut prendre des formes variées : – présentation de l’ouvrage et/ou des notions les plus importantes qu’il convoque – exposés de groupe sur certains chapitres – discussions autour des enjeux que tel ou tel aspect soulève – entraînement sur des textes précis
Les programmes
L’exigence de pluridisciplinarité explique la variété des programmes. Les contraintes se sont précisées au fil des ans. Désormais réduit à 4 œuvres renouvelables par moitié tous les ans, le programme est choisi parmi des ouvrages de longueur et de difficulté moyennes ; semblent désormais exclus les recueils d’articles. Les thèmes abordés sont extrêmement variés : l’art et la culture bien sûr, mais aussi la construction du genre, les enjeux de la civilisation, les fondements de la domination culturelle, voire des sujets plus pointus tels que la traduction ou la micro-histoire. Tous ces sujets ont en commun de réfléchir de façon critique au présent (et peut-être à l’avenir) de notre civilisation.
Programme : – Antoine Berman, L’épreuve de l’étranger. Culture et traduction dans l’Allemagne romantique, Gallimard, coll. « Tel », 322 p. – Florence Dupont, Les monstres de Sénèque. Pour une dramaturgie de la tragédie romaine, Belin, coll. « Alpha », 320 p. – Howard S. Becker, Les mondes de l’art, Paris, Flammarion, coll. « Champs Arts », 380 p. – Christian Jouhaud, Dinah Ribard, Nicolas Schapira, Histoire, Littérature, Témoignage. Ecrire les malheurs du temps, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 416 p.
– 5 heures hebdomadaires – étude approfondie de4 ou 5 œuvres et de 3 thèmes fixéspar les ENS Le cours de tronc commun de Littérature prépare principalement à la Composition française (durée : 6 h, coefficient : 2) et l’explication d’un texte littéraire sur programme (durée 1,5 h., coefficient 1,5).
Après trois années au lycée Saint-Sernin en spécialité philosophie, j’ai intégré sur concours le Master en science politique mention théorie politique de Sciences Po Paris et m’engage aujourd’hui dans les affaires européennes. Les outils conceptuels que j’ai acquis en classes préparatoires littéraires par la fréquentation des textes, l’exercice de la dissertation et la rigueur qui était de mise me servent encore aujourd’hui. La méthode de lecture et d’interprétation des textes de se confronter aux textes exigeants, et ce en dehors même du canon philosophique. De plus, le caractère transversal de la philosophie donne une résonance particulière à ces concepts et à ces auteurs tout au long du parcours universitaire. La spécialisation en philosophie ouvre donc à d’autres disciplines : elle permet d’aborder les sciences juridiques ainsi que les sciences sociales et humaines (Erwan B, SciencesPo, Affaires Européennes, 2021)
La philosophie en LSH : de la philosophie générale
Tous les étudiants et toutes les étudiantes reçoivent, aussi bien en 1ère année qu’en 2ème année, un enseignement de philosophie de 4 heures hebdomadaires (enseignement de Tronc commun). En1ère année, cet enseignement est défini par un programme de 5 domaines :
La métaphysique La politique, le droit La morale La science L’art, la technique Les sciences humaines : homme, langage, société.
En 2ème année, l’enseignement porte sur un des 5 domaines, choisi par les ENS comme programme.
L’option philosophie (spécialité) est proposée en 2ème année. Les étudiantes et les étudiants qui choisissent l’option philosophie suivent, en plus des 4 heures de tronc commun, un enseignement de spécialité de 6 heures hebdomadaires. Le programme est constitué par l’étude approfondie de deux notions (pour l’épreuve d’admissibilité) et de deux œuvres(pour l’épreuve d’admission). Ce programme, imposé par l’ENS de Lyon, change chaque année (voir ci-dessous ARCHIVES).
Compétences et acquis de la formation
Au cours de leur formation, les étudiantes et les étudiants de l’option philosophie apprennent à mieux maîtriser la dissertation et le commentaire de texte, à poser et à construire un problème de manière rigoureuse, personnelle et ouverte. L’acquisition de ces compétences est un atout majeur pour la réussite dans toutes les filières sélectives et pour des études de philosophie, notamment en vue des concours du Capes et de l’Agrégation.
ARCHIVES Programmes et sujets
Epreuve de tronc commun
2023 Programme : Les sciences humaines : l’homme, le langage, la société — Sujet : Toute conception de l’humain est-elle particulière ? 2022 Programme : L’art, la technique — Sujet : Quand y a-t-il art ? 2021 Programme : La politique, le droit — Sujet : « L’Etat, c’est moi » 2020 Programme : La science — Sujet : Science et objectivité 2019 Programme : La métaphysique — Sujet : Peut-il y avoir des expériences métaphysiques ? 2018 Programme : La morale — Sujet : La responsabilité 2017 Programme : Les sciences humaines : homme, langage, société — Sujet : Peut-on délimiter l’homme ? 2016 Programme : La politique, le droi — Sujet : Que peut-on interdire ? 2015 Programme : La science — Sujet : Expliquer 2014 Programme : L’art, la technique — Sujet : Le corps peut-il être objet d’art ? 2013 Programme : La métaphysique — Sujet : La cause 2012 Programme : La politique, le droit — Sujet : Qu’est-ce qui est hors la loi ? 2011 Programme : La science — Sujet : Les sciences sont-elles une description du monde ? 2010 Programme : L’art, la technique — Sujet : L’imitation
Epreuve de spécialité
2023 : Le monde – La force : Montaigne, L’Apologie de Raymond Sebond + Bergson, La pensée et le mouvant (I-VI) — Sujet : 2022 : Le principe – La personne : Nietzsche, Le gai savoir, 5ème livre + Montaigne, L’Apologie de Raymond Sebond. — Sujet : L’absence de principe 2021 : Le plaisir – La vie + Plotin + Nietzsche, Le gai savoir, 5ème livre. — Sujet : Vie et pensée. 2020 : L’espace – Le sacré : Spinoza, Traité de la réforme de l’entendement + Plotin — Annulation des épreuves orales pour le concours 2020 — Sujet :Au centre de l’espace. 2019 : La mémoire : L’œuvre : Marc-Aurèle, Pensées pour soi-même + Spinoza, Traité de la réforme de l’entendement — Sujet : Où est la mémoire ? 2018 : Le phénomène : L’éducation : Marc-Aurèle, Pensées pour soi-même + Hegel, La philosophie de l’histoire, Introduction de 1830-31 — Sujet : Tout phénomène est-il un effet ? 2017 : La religion : Le travail : Platon, Théétète + Hegel, La philosophie de l’histoire, Introduction de 1830-31 — Sujet : La religion naturelle 2016 L’action : La nature : Hume, Enquête sur l’entendement humain + Platon, Théétète — Sujet : La fin de la nature 2015 : L’individu : Le mouvement : Lucrèce, De la nature IV + Hume, Enquête sur l’entendement humain — Sujet : L’individu est-il un principe ? 2014 : L’Etat : La matière : Descartes, Correspondance avec Elisabeth + Lucrèce, De la nature IV — Sujet : Que peut la matière ? 2013 : La perception : L’histoire : Aristote, Politique III + Descartes, Correspondance avec Elisabeth — Sujet : Peut-on prédire l’histoire ? 2012 : Le principe : Le peuple : Leibniz, Correspondance avec Arnauld + Aristote, Politique III — Sujet : Y a-t-il une science des principes ? 2011 : Le vivant : Sénèque, De la vie heureuse + Leibniz, Correspondance avec Arnauld — Sujet : Qu’est-ce que connaître le vivant ? 2010 : Le langage : Diderot, Le Rêve de d’Alembert + Sénèque, De la vie heureuse — Sujet : A quoi le langage sert-il ? 2009 : L’inconscient : Diderot, Le Rêve de d’Alembert + Augustin, Confessions XI — Sujet : A quoi sert l’idée d’inconscient ? 2008 : Le plaisir : L’expérience : Augustin, Confessions XI + Kant, Qu’est-ce que s’orienter dans la pensée ? — Sujet : De quoi peut-on faire l’expérience ? 2007 : Le monde : La méthode : Kant, Qu’est-ce que s’orienter dans la pensée ? + Aristote, De l’âme, I-II — Sujet : Qu’est-ce qu’une mauvaise méthode ? 2006 : La nécessité : L’imagination : Aristote, De l’âme, I-II + Rousseau, Du contrat social, I — Sujet : Les sciences supposent-elles l’idée de nécessité ? 2005 : Le choix : Le changement : Rousseau, Du contrat social, I + Platon, Phédon — Sujet : Peut-on réduire le choix à un calcul ? 2004 : La raison : L’infini : Platon, Phédon + Hegel, Préface de la Phénoménologie de l’esprit — Sujet : La raison est-elle historique ? 2003 : La causalité : L’organisme : Hegel, Préface de la Phénoménologie de l’esprit + Aristote, Ethique à Nicomaque, X — Sujet : Légalité et causalité 2002 : La signification : L’obligation : Hume, Enquête sur l’entendement humain + Aristote, Ethique à Nicomaque, X — Sujet : Interprétation et signification 2001 : La croyance : Le devenir : Lucrèce, De la nature, II + Hume, Enquête sur l’entendement humain — Sujet :Peut-on parler de croyances collectives ? 2000 L’idée : Les passions : Lucrèce, De la nature, II + Kant, Préface de la Critique de la raison pure 1999 La démonstration : Le droit : Kant, Préface de la Critique de la raison pure + Platon, Ménon 1998 Le monde : La norme : Platon, Ménon + Descartes, Passions de l’âme, I 1997 La matière : Le progrès : Descartes, Passions de l’âme, I