Tibère ou l’invention du télétravail. M. Platon. 30-01-25.

Échec relatif d’une tentative de gouvernement à distance (26-37 après J.-C.).

De tous les empereurs romains, Tibère n’est pas celui qui a laissé la meilleure image à la postérité. Il est décrit comme un dissimulateur par Tacite et comme un tyran par Suétone. Ce qu’on sait moins peut-être, c’est qu’il exercera la dernière décennie de son règne, éloigné de Rome, en Campanie puis sur l’île de Capri. Tibère aurait-il inventé en matière de gouvernement le « télétravail » et avec quel succès ? C’est ce que notre collègue Marie Platon a choisi de traiter pour nous aujourd’hui.(L.C.)


Image générée par IA.

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Tibère ou l’invention du télétravail. Échec relatif d’une tentative de gouvernement à distance (26-37 ap. J.-C.)
M. Platon

Nous sommes nombreux ici à avoir expérimenté le télétravail pour la première fois en mars 2020, situation rendue d’une part nécessaire par le contexte pandémique et rendue d’autre part possible par la large diffusion des technologies numériques dans les foyers occidentaux. Le bilan que l’on tire de cette expérience est généralement mitigé : réduction du temps passé dans les transports, plus grande autonomie et souplesse dans l’organisation du travail d’un côté, sentiment d’isolement, difficultés à séparer vie professionnelle et vie privée de l’autre. Mais là n’est pas notre propos. La question qui nous préoccupe aujourd’hui est la suivante : comment cette modalité de travail à distance a-t-elle pu s’appliquer dans un contexte historique qui n’est pas celui de 2020 , mais celui des années 26-37 ap. J.-C., alors même qu’aucune nécessité impérieuse d’ordre sanitaire ou politique ne le justifiait, que les outils de télécommunication étaient bien sûr beaucoup plus rudimentaires qu’aujourd’hui (l’information circulant principalement par courrier, et parfois, sur les champs de bataille, par transmissions de signaux saonores ou lumineux), et, surtout, que ledit travail ne consistait pas en une banale tâche administrative mais à gouverner le plus grand empire du monde antique, l’empire romain (qui compte, à la mort d’Auguste en 14 ap. J.-C., environ 54 millions d’habitants pour une superficie totale de 3 339 500 km²) ? C’est pourtant ce que décida de faire l’empereur romain Tibère, parvenu au pouvoir après la mort de son père adoptif Auguste en août 14 ap. J.-C. et qui décida en 26 de quitter Rome d’une manière définitive (mais sans l’annoncer ainsi et en laissant toujours planer le doute d’un possible retour dans la capitale).
Après les décès successifs de Germanicus et Drusus II (les deux premiers héritiers désignés de Tibère), en 26, Tibère quitte donc Rome pour dédier deux temples, l’un à Jupiter à Capoue, l’autre à Auguste à Nole. Mais ensuite, il ne revient pas à Rome et s’installe sur l’île de Capri, lieu sauvage et isolé, qui selon Suétone et Tacite, permettait à l’empereur de rendre plus difficile tout accès à sa personne. Mais quelles sont les raisons de ce départ volontaire et inattendu ?

1. Mésentente profonde et politique avec Livie, sa mère, qui est devenue Augusta après la mort d’Auguste son mari. Ce titre lui confère une auctoritas et une légitimité plus grandes que quand elle n’était que la femme d’Auguste, et fait d’elle en quelque sorte la gardienne de la politique de son défunt mari. Elle entend gouverner à égalité avec son fils, au motif qu’elle l’avait imposé à Auguste comme héritier. C’est ce que rapporte l’historien Tacite dans ses Annales : « On rapporte même qu’il fut chassé par l’incapacité de sa mère à se contrôler, elle qu’il méprisait comme associée dans l’exercice du pouvoir absolu et qu’il ne pouvait écarter, étant donné qu’il avait reçu ce pouvoir absolu lui-même comme un cadeau de sa part. Auguste avait en effet hésité à mettre à la tête de l’Etat romain Germanicus, le petit-fils de sa sœur, loué de tous, mais, vaincu par les prières de son épouse, il fit adopter Germanicus par Tibère, qu’il adopta lui-même. C’était à ce sujet que l’Augusta lui faisait des reproches, lui réclamait son dû » (Tac. Ann. IV, 57.3). Le biographe Suétone insiste aussi sur les mauvaises relations entre l’empereur et sa mère : « Mais celle-ci, bouleversée, lui mit sous les yeux et lui récita certains billets d’Auguste à elle, tirés de son sanctuaire domestique, qui parlaient de l’âpreté et de l’intolérance des mœurs de Tibère. Que ceux-ci à la fois aient été conservés si longtemps et lui aient été reprochés avec tant d’hostilité, il le supporta si mal que certains pensent que ce fut même pour lui la principale raison de sa retraite » (Suét., Tib. 51.3-4). Mais alors que Livie décède en 29 ap. J.-C., Tibère ne quitte pas pour autant sa résidence de Capri et y restera encore 8 années, jusqu’à sa mort en 37. Les dissensions entre Tibère et sa mère n’expliquent donc pas tout.

2. Autre raison avancée par Tacite, et d’ordre purement physique : Tibère aurait eu honte des effets de l’âge sur son apparence (« il y avait des gens pour croire que, dans sa vieillesse, il avait aussi eu honte de son aspect physique ; de fait, il était d’une grande taille très maigre et courbée, le sommet de sa tête était dépourvu de cheveu, son visage présentait des ulcères et était la plupart du temps parsemé d’onguents », Tac. Ann. IV 57.2). Explication qui peut sembler un peu légère tout de même…

3. Autre explication, donnée par Suétone : la difficulté croissante de l’empereur à contrôler ses pulsions. les vices de l’empereur prenaient des proportions telles qu’il lui était désormais difficile de les dissimuler s’il restait à Rome (Suét. Tib. 42.1). Il s’agit d’une explication donnée a posteriori, qui reflète surtout l’incompréhension des Romains face à cet « exil » volontaire de Tibère.

4. Autre hypothèse qui a été avancée par Tacite, d’ordre politique : le départ de l’empereur est le résultat d’une manœuvre de Séjan, le préfet du prétoire et homme de confiance de Tibère, qui décide d’éloigner Tibère de Rome pour accroître davantage son propre pouvoir (Tac. Ann. IV, 41.1-3). Cette explication semble assez fragile car après la mort de Séjan, Tibère choisit de rester à Capri où il passe encore six années avant de mourir. Par conséquent, il semble bien que la retraite à Capri soit une décision pleine et entière de Tibère.

5. Enfin, dernière explication : les relations difficiles de Tibère avec les sénateurs et son dégoût pour l’adulation (Tibère est un empereur taciturne, peu soucieux de sa popularité, qui n’aime pas trop se mêler à la foule).

Mais bien qu’installé sur l’île de Capri, Tibère ne dépose pas le pouvoir pour autant et continue à exercer le principat. Comment « télé-gouverner » ? En mettant en place un système de relais de pouvoir à Rome. Au lieu d’assister en personne aux séances sénatoriales, l’empereur écrit aux consuls qui lisent ses missives devant le Sénat. Tibère oriente donc les débats sénatoriaux, transmet ses recommandations aux pères conscrits… mais à distance. Il gouverne aussi par l’entremise de son homme de confiance, Séjan, resté à Rome. Enfin, il a sa cour de conseillers à Capri, comme le jurisconsulte Nerva.
Est-ce que ça marche ? Si l’on se place du point de vue de l’opinion publique de l’époque, c’est assez discutable : cette réclusion volontaire à Capri suscite en effet une incompréhension totale des Romains (qui persiste encore au début du IIes. au moment où les historiens Tacite et Suétone écrivent leurs ouvrages). Cette incompréhension provient sans doute de l’ambivalence des îles dans la mentalité romaine, qui sont normalement des lieux de relégation, où l’on envoie les exilés. Or les Romains n’acceptent pas l’exil volontaire, ce qui explique pourquoi la décision de certains chrétiens, au IVsiècle, de se retirer de la société a beaucoup choqué. Il était dès lors d’autant plus inconcevable que l’empereur lui-même décide de quitter la Ville, lieu d’exercice et de manifestation par excellence de son pouvoir, car on ne se retire de la communauté que parce qu’on a été condamné ou qu’on a quelque chose à se reprocher. Quelle faute l’empereur a-t-il donc pu commettre quelle turpitude cherche-t-il à dissimuler ? L’on va dès lors prêter à Tibère toutes sortes de perversions sexuelles, complaisamment décrites par Suétone et Tacite – Cassius Dion est, lui, plus discret vis-à-vis de ces pratiques. La retraite capréenne cristallise tous les fantasmes[1]. Surprenant car le prince avait jusque là mené une vie plutôt chaste et rangée ! Les fantasmes sur Tibère à Capri suscités en premier lieu par son seul éloignement sont amplifiés par une présentation plus globale de sa personne en tyran. Depuis Platon, le tyran est décrit comme un homme laissant libre cours à tous ses vices et violant impunément toutes les institutions de la société. La débauche est un trait topique de la figure du tyran, comme la cruauté. Bref, il y a là un premier préjugé : si l’empereur ne se montre pas, c’est qu’il a quelque chose à cacher. Rome est le centre du monde et le centre des regards, loin de l’Vrbs le contrôle social ne s’exerce plus de la même façon : « mais après avoir obtenu la licence que confère le secret et comme si le regard de la cité avait été détourné, il laissa enfin s’échapper en même temps tous ses vices longtemps mal dissimulés » (Suét. Tib. 42.1). Les télétravailleurs le savent bien, quand on n’est pas dans un cadre formel, officiel, mais que l’on reste chez soi, on peut davantage « se laisser aller ».
Deuxième préjugé : si l’on ne voit pas l’empereur travailler, c’est qu’il ne fait rien (Tacite parle de malum otium, « oisiveté malfaisante », Ann. IV 67.3)La politique ne l’intéresse plus, il ne soucie plus de l’intérêt général. Aux yeux des Romains, la retraite de l’empereur signifie une véritable rupture de celui-ci avec la communauté des citoyens. En effet, les occasions ne manquaient pas, à Rome, pour un prince bon « communiquant », de paraître en public et de mettre en scène son action politique : le calendrier politique et religieux était assez rempli, il y avait de nombreuses fêtes et cérémonies, des dédicaces de temples, des triomphes militaires, des jeux du cirque etc. Le prédécesseur de Tibère, Auguste, savait habilement exploiter ces événements à son avantage. Tibère, lui, n’a aucun goût pour cela. Du temps où il vivait à Rome, il assistait au jeux sans grand enthousiasme et sans se mêler à la foule. Lors des étrennes aux calendes de janvier, il quittait la ville pour éviter les dépenses liées à la réciprocité des dons et par souci de tranquillité, ce qui montre bien son caractère. Autre occasion où la présence tutélaire et réconfortante de l’empereur est particulièrement attendue et scrutée : les moments de crises, de catastrophes naturelles, d’accidents… Or, en 27 après J. -C., se produit un fait divers tragique relaté par Tacite, qui eut lieu à Fidènes (ville des Sabins sur le Tibre, à 5 milles au nord de Rome) : les gradins (en bois) d’un amphithéâtre s’écroulent pendant un combat de gladiateurs, faisant cinquante mille victimes, écrasées ou estropiées (Tac. Ann., IV, 62, 1-4). Tibère ne quittera pas Capri pour se rendre sur les lieux. Peu après, un incendie se déclenche à Rome et dévaste tout le mont Caelius. Tibère ne vient pas non plus – mais il indemnise les victimes. Cette double catastrophe est perçue par le peuple comme la conséquence du départ du prince : « Chacun disait que cette année était sinistre, et que Tibère avait formé sous de funestes auspices le projet de son absence ». Tibère en quittant Rome la prive aussi de son praesens numen, c’est-à-dire de sa présence tutélaire, protectrice et attire donc le malheur sur la ville.
Son absence prolongée fragilise aussi son autorité, érode son prestige et il doit faire face à une tentative de « putsch » de la part de son favori Séjan, devenu si puissant qu’il fait figure d’empereur bis. Bref, on serait tenté de dire que gouverner à distance est un mode de gouvernement bien précaire. Tibère est d’ailleurs régulièrement obligé de faire croire qu’il va revenir à Rome sous peu… ce qu’il ne fait jamais !
Pourtant, ce système de gouvernement, si imparfait soit-il, a fonctionné bon an mal an pendant plus d’une décennie. Rome et ses provinces ont continué à être administrées et à vivre en paix (Tibère n’entreprit aucune conquête militaire), et en dehors de la tentative avortée de Séjan d’évincer Tibère, le régime politique n’est pas remis en question. Plusieurs raisons à cela : l’existence d’une administration efficace et de serviteurs loyaux de l’État, une répression sanglante des contestations (les partisans de Séjan et les proches d’Agrippine en firent particulièrement les frais), mais aussi un empereur pas si désinvesti qu’on a pu le penser ou le laisser supposer. On trouve en effet chez Cassius Dion et Tacite des indices montrant qu’il a continué à administrer les affaires de l’empire depuis sa retraite insulaire : mesures économiques visant à combattre l’usure et la rareté du numéraire (Cassius Dion, HR 58.21.5 ; Tac. Ann. VI. 16-17), remise en vigueur des lois de César sur les emprunts (Cassius Dion, HR 58.21.4)…

Pour conclure, Tibère fut un « télé-empereur » impopulaire, mais le régime politique demeura stable : la misanthropie du vieux prince, sa cruauté, sa méfiance qui confinait à la paranoïa et évidemment son éloignement ont largement contribué à l’image dégradée léguée par les historiens antiques comme Suétone, Tacite et Cassius Dion. Tibère ne fait pas partie des « bons » empereurs comme Auguste, Vespasien et Titus, ou encore les Antonins, et il n’a pas eu les honneurs de l’apothéose à sa mort, mais il n’a pas non plus été frappé de damnatio memoriae comme les mauvais empereurs Néron, Caligula, Commode etc. même s’il a en commun avec ces derniers des traits topiques du tyran. Il y a donc des crimes plus graves que l’abandon de l‘Vrbs ! Le départ de Rome et la retraite à Capri ont surpris voire choqué les Romains de la plèbe comme de l’élite sénatoriale, et cette situation absolument inédite ne se reproduira plus jamais par la suite. Certains empereurs  s’absenteront longtemps de Rome pour mener des campagnes militaires ou effectuer des tournées d’inspection des provinces de l’empire (comme Hadrien), mais c’est toujours provisoire et justifié par la raison d’État.


[1] En témoigne un jeu de mots sur le nom de Capri (la chèvre) rapporté par Suétone (Tib. XLV, 2) : « hircum uetulum capreis naturam ligurire »,  « le vieux bouc lèche les parties naturelles des chèvres » (le sexe oral était très mal vu pour les hommes chez les Romains).

Langues et culture de l’Antiquité : Grec et Latin

Equipe pédagogique :

Muriel Fazeuille
Jean-Luc Lévrier
Maryse Palévody
Marie Platon

Les Langues et culture de l’Antiquité font partie de la formation obligatoire en Lettres supérieures A/L. Chaque étudiant suit un enseignement de 2 heures de latin ou de grec, niveau débutant ou confirmé, et d’1 heure de culture antique. A l’approche spécifiquement linguistique de la langue ancienne est associé le programme de culture antique, renouvelé chaque année (pour 2024-2025 : Amour et amitié), qui permet l’analyse critique et pluridisciplinaire des grands textes de l’Antiquité.
Ainsi l’enseignement des Langues et culture de l’Antiquité poursuit plusieurs objectifs :
– approcher une civilisation qui est l’une des sources de nos systèmes de pensée et de notre culture ;
– se familiariser avec des auteurs et des œuvres littéraires dont on découvre la singularité et la richesse grâce à la pratique de la traduction et du commentaire ;
– maîtriser la grammaire qui, au-delà des langues anciennes, sera utile pour l’analyse textuelle en général et l’acquisition réflexive des langues vivantes. 
– préparer les concours des ENS et des autres Grandes Ecoles. Le concours des écoles de commerce et management notamment nécessite deux langues : l’une est obligatoirement l’anglais, l’autre peut être le latin ou le grec ancien.

CHOISIR LE LATIN EN HYPOKHÂGNE

Le latin est la langue ancienne du français. Langue officielle de l’Empire romain, elle reste jusqu’à la Renaissance la langue du droit, de l’administration, de la diplomatie.

Elle est longtemps également la langue de la science et de la philosophie. La littérature moderne et contemporaine reste très marquée par la langue et la culture latines.
Plusieurs cours de latin sont proposés, quel que soit votre niveau ou votre expérience :
– latin débutant, pour celles et ceux qui n’en n’ont jamais fait ou très peu ;
– latin confirmé pour celles et ceux qui en ont fait au lycée.
Aux 2 heures obligatoires, vous pouvez si vous le souhaitez ajouter 2 heures d’enseignement complémentaire de latin, de niveau débutant ou confirmé : vous vous donnerez ainsi toutes les chances de réussir, au terme de votre parcours en classes préparatoires, les épreuves écrites ou orales de langue ancienne aux concours des ENS ou d’autres concours. Cet enseignement complémentaire de spécialité est accessible à tous les étudiants quel que soit le profil envisagé, mais est tout particulièrement recommandé à celles et ceux qui se destinent à un parcours de Lettres Modernes (notamment en vue de l’agréation), de Philosophie ou d’Histoire. 
Le lycée Saint-Sernin peut en outre proposer un enseignement conjoint de latin ET grec (2 h + 2 h). Néanmoins, les étudiants souhaitant se spécialiser en langues anciennes et visant le CAPES et l’Agrégation de lettres classiques doivent plutôt suivre leur formation au Pierre de Fermat (Toulouse) en hypokhâgne AL.

L’équipe de latin du lycée Saint-Sernin : Virginie Masclet, Maryse Palévody, Marie Platon.

CHOISIR LE GREC EN HYPOKHÂGNE

Poursuivre le grec en 2ème année

Contact : 
muriel.fazeuille@ac-toulouse.fr
marie.platon@ac-toulouse.fr

Vous entrez en khâgne : poursuivre un enseignement de grec (ou de latin) se pose à vous : à quoi cela sert-il ? Qui
peut / doit continuer le grec ?
Ci-dessous vous trouverez les différents cas de figures et vous jugerez de la pertinence de garder ou non cet enseignement.
I.Le grec aux concours

1.Les concours des ENS
✔ Aux épreuves de l’ENS Lyon, il n’y a pas d’épreuves écrites de grec ancien. En revanche, à l’oral dans le cadre des épreuves d’admission, vous pouvez présenter le grec (ou le latin)(traduction d’un texte de 120 mot avec dictionnaire et commentaire*) ou une langue vivante (commentaire d’un article de presse).
*L’épreuve de grec est présentée de façon plus exhaustive en fin de document.
Tout étudiant, quelle que soit sa spécialité en khâgne peut choisir le grec pour les épreuves orales d’admission.
✔ Aux épreuves de l’ENS Ulm, le latin ou le grec sont obligatoires à l’écrit.

2.Les concours bac +2 autres que l’ENS
✔ Ecoles de commerce /ECRICOME (par la Banque Epreuves Littéraires). Pour les épreuves orales, on peut remplacer la langue 2 par une épreuve de grec (ou de latin).
✔ Ecoles de management (par la Banque Epreuves Communes). Epreuve écrite de grec (ou de latin) et éventuellement épreuve orale de grec (ou de latin).

3.Concours de l’Education nationale
✔ AGREGATION de lettres modernes : version grecque ou latine obligatoire à l’écrit.
✔ AGREGATION de philosophie : possibilité de présenter une épreuve orale de grec (ou de latin).
✔ CAPES et AGREGATION de lettres classiques : obligation de présenter des épreuves écrites et orales de latin et de grec.

II.Le grec pour la cohérence du cursus scolaire
Il s’agit de conserver un enseignement de grec mais en ne le présentant pas aux concours.
-dans le cadre d’une spécialité en lettres modernes, la poursuite du grec est obligatoire sauf si si vous étudiez deux langues vivantes ou si vous suivez la préparation aux concours des écoles de commerce, de journalisme…
-dans toutes les autres spécialités (HIDA, théâtre, ciné, philosophie, histoire-géo….), l’enseignement du grec peut se poursuivre car cette langue, à moyen terme, sera utile pour une L3 un M1, M2….
C’est sans doute le plus important, vous pouvez choisir de poursuivre le grec PAR GOUT, PAR PLAISIR ; c’est aussi une dimension importante dans les études….
Concrètement, vous pourrez suivre 2 heures de grec en khâgne. Les étudiants débutants et confirmés y sont mélangés. Les notions grammaticales (morphologie et syntaxe) y seront systématiquement revues ; l’entraînement à la traduction d’un texte grec (version) constituera une part importante de l’enseignement ainsi que le commentaire littéraire. Les cours préparent à l’épreuve ORALE de l’ENS Lyon : traduction d’un texte de 120 mots environ avec dictionnaire ; le texte portera obligatoirement sur le thème de culture antique 2019-20 « Savoir, apprendre, éduquer ». La préparation est de 1 heure ; l’oral dure 20 mn ; s’ensuit un entretien de 10 mn avec le jury. 
Si des étudiants veulent préparer les écrits de l’ENS Ulm, qu’ils se fassent connaître à la rentrée, car une préparation spécifique sera mise en place. 
Comme la version est au coeur de l’enseignement de grec, vous pouvez vous procurer plusieurs manuels :
-Dictionnaire grec-français d’Antoine Bailly chez Hatier
ou
-Dictionnaire grec-français abrégé d’Antoine Bailly chez Hatier
ou
-Dictionnaire grec-français de Ch.Georgin chez Hatier
Vous pouvez consulter le dictionnaire Bailly en ligne (ou le télécharger) à l’adresse suivante : https://archive.org/details/BaillyDictionnaireGrecFrancais/mode/2up
-Grammaire grecque de J.Allard et E.Feuillâtre chez Librairie Hachette
-Cahier d’activités, Grec débutant de Danielle Jouanna chez Hatier Les belles lettres

Bon été ! Χαίρετε

Langues et culture de l’Antiquité : Grec et Latin


Equipe pédagogique :

Muriel Fazeuille
Jean-Luc Lévrier
Maryse Palévody
Marie Platon

Contact : jean-luc.levrier@ac-toulouse.fr


Langues et culture de l’Antiquité : enseignement


Bonjour et bienvenue à toutes et à tous !
Vous suivrez en Lettres supérieures – en hypokhâgne – un enseignement obligatoire de trois heures de langues et culture de l’Antiquité : une heure de culture antique sur le thème « Le pouvoir » et deux heures de langue
ancienne, que vous ayez déjà étudié une langue ancienne ou que vous ne l’ayez jamais fait.
A cet enseignement obligatoire de trois heures, vous pouvez ajouter, si vous le souhaitez, un enseignement de deux heures de langue ancienne, dit « enseignement de spécialité » : les hellénistes auront ainsi quatre heures de grec, les latinistes quatre heures de latin. Vous pourrez même choisir de combiner l’étude du latin et celle du grec, et ce quelles que soient vos compétences dans chacune des deux langues.
Il est vivement conseillé à toutes celles et tous ceux qui ont du goût pour les langues anciennes d’ajouter l’enseignement de spécialité à l’enseignement obligatoire. Sachez, en effet, qu’à l’oral du concours d’entrée à l’ENS Lyon, vous devrez obligatoirement passer une épreuve de langue, et que vous avez alors le choix entre langue vivante et langue ancienne. Or, vous ne pourrez préparer efficacement l’épreuve de langue ancienne qu’en choisissant de suivre les deux heures d’enseignement de spécialité.
Ces deux heures de spécialité sont aussi vivement recommandées à celleset ceux d’entre vous qui souhaitent, à plus long terme, faire des études de Lettres modernes : ils rencontreront obligatoirement le latin dans leur cursus universitaire à venir et devront, à l’écrit de l’agrégation, passer une épreuve de version grecque ou de version latine. Mieux vaut donc se préparer à l’avance à ces échéances.
Sachez enfin que vous intègrerez des groupes de niveaux différents selon que vous aurez déjà étudié une langue ancienne par le passé ou que vous serez débutants.
Cordialement à vous


Grec : poursuivre le grec en 2ème année

Contact :
muriel.fazeuille@ac-toulouse.fr
marie.platon@ac-toulouse.fr

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Vous entrez en khâgne : poursuivre un enseignement de grec (ou de latin) se pose à vous : à quoi cela sert-il ? Qui
peut / doit continuer le grec ?
Ci-dessous vous trouverez les différents cas de figures et vous jugerez de la pertinence de garder ou non cet enseignement.
I.Le grec aux concours

1.Les concours des ENS
✔ Aux épreuves de l’ENS Lyon, il n’y a pas d’épreuves écrites de grec ancien. En revanche, à l’oral dans le cadre des épreuves d’admission, vous pouvez présenter le grec (ou le latin)(traduction d’un texte de 120 mot avec dictionnaire et commentaire*) ou une langue vivante (commentaire d’un article de presse).
*L’épreuve de grec est présentée de façon plus exhaustive en fin de document.
Tout étudiant, quelle que soit sa spécialité en khâgne peut choisir le grec pour les épreuves orales d’admission.
✔ Aux épreuves de l’ENS Ulm, le latin ou le grec sont obligatoires à l’écrit.

2.Les concours bac +2 autres que l’ENS
✔ Ecoles de commerce /ECRICOME (par la Banque Epreuves Littéraires). Pour les épreuves orales, on peut remplacer la langue 2 par une épreuve de grec (ou de latin).
✔ Ecoles de management (par la Banque Epreuves Communes). Epreuve écrite de grec (ou de latin) et éventuellement épreuve orale de grec (ou de latin).

3.Concours de l’Education nationale
✔ AGREGATION de lettres modernes : version grecque ou latine obligatoire à l’écrit.
✔ AGREGATION de philosophie : possibilité de présenter une épreuve orale de grec (ou de latin).
✔ CAPES et AGREGATION de lettres classiques : obligation de présenter des épreuves écrites et orales de latin et de grec.

II.Le grec pour la cohérence du cursus scolaire
Il s’agit de conserver un enseignement de grec mais en ne le présentant pas aux concours.
-dans le cadre d’une spécialité en lettres modernes, la poursuite du grec est obligatoire sauf si si vous étudiez deux langues vivantes ou si vous suivez la préparation aux concours des écoles de commerce, de journalisme…
-dans toutes les autres spécialités (HIDA, théâtre, ciné, philosophie, histoire-géo….), l’enseignement du grec peut se poursuivre car cette langue, à moyen terme, sera utile pour une L3 un M1, M2….
C’est sans doute le plus important, vous pouvez choisir de poursuivre le grec PAR GOUT, PAR PLAISIR ; c’est aussi une dimension importante dans les études….
Concrètement, vous pourrez suivre 2 heures de grec en khâgne. Les étudiants débutants et confirmés y sont mélangés. Les notions grammaticales (morphologie et syntaxe) y seront systématiquement revues ; l’entraînement à la traduction d’un texte grec (version) constituera une part importante de l’enseignement ainsi que le commentaire littéraire. Les cours préparent à l’épreuve ORALE de l’ENS Lyon : traduction d’un texte de 120 mots environ avec dictionnaire ; le texte portera obligatoirement sur le thème de culture antique 2019-20 « Savoir, apprendre, éduquer ». La préparation est de 1 heure ; l’oral dure 20 mn ; s’ensuit un entretien de 10 mn avec le jury.
Si des étudiants veulent préparer les écrits de l’ENS Ulm, qu’ils se fassent connaître à la rentrée, car une préparation spécifique sera mise en place.
Comme la version est au coeur de l’enseignement de grec, vous pouvez vous procurer plusieurs manuels :
-Dictionnaire grec-français d’Antoine Bailly chez Hatier
ou
-Dictionnaire grec-français abrégé d’Antoine Bailly chez Hatier
ou
-Dictionnaire grec-français de Ch.Georgin chez Hatier
Vous pouvez consulter le dictionnaire Bailly en ligne (ou le télécharger) à l’adresse suivante : https://archive.org/details/BaillyDictionnaireGrecFrancais/mode/2up
-Grammaire grecque de J.Allard et E.Feuillâtre chez Librairie Hachette
-Cahier d’activités, Grec débutant de Danielle Jouanna chez Hatier Les belles lettres

Bon été ! Χαίρετε

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Latin : Le latin en Première supérieure

Contact : jean-luc.levrier@ac-toulouse.fr.



1- Le latin aux concours
Il n’existe au concours de l’ENS Lyon (LSH) d’épreuve de latin qu’à l’oral, du moins pour les spécialités qui sont préparées au lycée Saint-Sernin. Pour cette épreuve orale, vous avez le choix entre le latin, le grec et une langue vivante (épreuve de commentaire d’article de presse). A vous d’arrêter votre choix en tenant compte de votre goût, de vos compétences, de votre détermination. Ceux qui hésitent sont invités, à la rentrée, à fréquenter à la fois le cours de langue vivante et celui de latin, le temps de se déterminer. Chacune et chacun d’entre vous a le droit, quelle que soit sa spécialité, de choisir le latin à l’oral. Les mieux armés pour faire face à l’épreuve sont les élèves confirmés ; mais l’expérience a montré que des élèves grands débutants pouvaient aussi présenter cette épreuve avec succès. Sachez que vous pouvez présenter une épreuve de latin tant à l’écrit qu’à l’oral des concours de recrutement aux écoles de commerce. Et n’oubliez pas, si vous avez l’intention de passer aussi le concours de l’ENS Ulm, qu’une langue ancienne y est obligatoire à l’écrit.
A plus long terme, une épreuve de latin peut être présentée à l’oral du CAPES externe de Lettres modernes. L’Agrégation de Lettres modernes comporte une épreuve obligatoire de version latine (ou grecque) ; les Agrégations d’espagnol et de philosophie comportent une épreuve orale à l’occasion de laquelle les candidats peuvent choisir le latin.
2- Le latin hors concours
Même si vous ne souhaitez pas présenter d’épreuve de latin à un concours, vous pouvez néanmoins suivre un enseignement de latin. Vous le ferez de manière facultative si vous estimez que cela est utile compte tenu de votre cursus, ou tout simplement par goût. Vous le ferez obligatoirement si vous êtes spécialiste de Lettres modernes, que vous choisissiez ou non de présenter au concours de l’ENS Lyon l’épreuve orale de latin. Vous ne pourrez être dispensé de cet enseignement tout en étant Lettres modernes que si vous étudiez deux langues vivantes ou si vous suivez la préparation aux concours des écoles de commerce, de journalisme…
3- Horaires et niveaux
Il existe un cours de deux heures destiné aux élèves ayant suivi en Lettres supérieures le cours des grands débutants.
Il existe un cours de deux heures destiné aux élèves ayant suivi en Lettres supérieures le cours des confirmés.
Selon votre cas, vous vous inscrirez dans l’un ou dans l’autre. Si vous le jugez utile, vous pourrez aussi vous inscrire dans les deux.

4- Programme, épreuve et bibliographie
Le programme de l’oral de latin est celui que vous avez traité en 2019-2020 : « Savoir, apprendre, éduquer ». Cela signifie que vous serez interrogés à l’oral sur un texte en rapport avec ce thème-là. L’épreuve consiste à traduire et commenter en vingt minutes un texte d’une longueur de 120 mots environ, préparé en une heure avec l’aide d’un dictionnaire. Ces vingt minutes sont suivies d’un entretien de dix minutes avec le jury. Si vous ne vous y êtes jamais entraînés, cela peut vous paraître redoutable ; cela cesse de l’être avec de l’entraînement. Pendant les vacances, je vous conseille de veiller à ne pas perdre le contact avec le latin. Vous pouvez, pour cela, vous entretenir en vous procurant
Le latin pour les débutants, de Micheline Moreau-Rouault, éditions Librio. Quel que soit votre niveau, il vous permettra de (re)faire le tour de la grammaire latine et de traduire des auteurs classiques. Il existe un recueil d’articles intitulé Savoir, apprendre, éduquer, sous la direction de Philippe Guisard et Christelle Laïzé, éd. Ellipses. Il s’adresse spécifiquement aux élèves de CPGE.
L’ouvrage de référence en la matière reste celui d’Henri-Irénée Marrou, Histoire de l’éducation dans l’Antiquité, Seuil, coll. Points, 1. Le monde grec, 2. Le monde romain.


Journée d’études : Langues et culture de l’Antiquité

7 mai 2019 : Les dieux et les hommes dans l’Antiquité grecque et romaine
Coord. J.-L. Lévrier programme dieux &amp; hommes
22 mai 2018 : Le temps dans l’Antiquité grecque et romaine
2017 : L’éloge et le blâme en Grèce et à Rome
2016 : Le corps dans l’Antiquité
2015 : Guerre et paix
2014 : La famille dans l’Antiquité grecque et romaine
2013 : Expériences et représentations de l’espace







Actualité culturelle et pédagogique


2020-2021

Espagnol

Coord. : R. Lafitte

En el festival Cinelatino, algunos estudiantes de LVB de LSH AL y BL vieron la película El olvido que seremos y algunos LVA presenciaron la entrevista del realizador Fernando Trueba. Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=ppezPGQJ8Yw
Entrevista a Fernando Trueba :https://www.youtube.com/watch?v=H9tRQWwpvzg


« Les Colombiens ont la douleur et le refus de l’oubli inscrits dans leur chair ». Le film L’oubli que nous serons de Fernando Trueba est adapté d’un roman autobiographique d’Héctor Abad Faciolince, paru en 2006, qui a connu un succès très important en Colombie.

Nous avons demandé à Marie Estripeaut-Bourjac (1), spécialiste de la question de l’écriture de la mémoire en Colombie, de nous expliquer en quoi ce récit témoignait d’une période particulièrement mouvementée dans le pays. (Pauline Le Gall).

Vous avez travaillé sur l’écriture de la mémoire en Colombie. Comment le roman d’Héctor Abad Faciolince, L’oubli que nous serons, s’inscrit-il dans cet élan littéraire ? 

Ce récit autobiographique, et revendiqué comme tel, a pour objectif de dénoncer l’incurie des pouvoirs publics. À l’heure actuelle, les causes de l’assassinat d’Héctor Abad Gómez ne sont toujours pas éclaircies. Aucun jugement n’a été rendu. Le récit est donc une forme de réparation et de thérapie pour l’auteur et pour sa famille. Faciolince n’a d’ailleurs de cesse de l’écrire : «J’ai enfin pu parler ». Ce témoignage est particulièrement important parce qu’il se situe à l’un des moments les plus tragiques de l’histoire de la Colombie, dans les années 80. 

Le film, tout comme le roman, mêle récit intime et histoire de la Colombie. Comment cette forme permet-elle de raconter la complexité de la situation dans le pays, notamment dans les années 80 ? 

Les quinze dernières années de la vie d’Héctor Abad Gómez, qui sont racontées dans le livre et le film, sont étroitement liées à l’histoire de la Colombie. Il était très investi socialement et s’est d’ailleurs présenté à la mairie de Medellín. Toutes les vexations et les persécutions dont il a été victime montrent bien qu’à cette époque il valait mieux se taire en Colombie. Il s’exprimait notamment sur des sujets polémiques. Or, comme le dit l’une de ses anciennes élèves, à l’époque personne n’en parlait dans le pays. Il s’agissait là d’une préoccupation qui semblait réservée aux étrangers, notamment américains, alors que la santé est un enjeu majeur pour le bien-être et le progrès du pays. Les années 80 marquent aussi les grandes années de Pablo Escobar et la naissance des brigades paramilitaires, aussi appelées « escadrons de la mort ». En 1985 a lieu la prise du Palais de justice par la guérilla M-19, suivie de l’assaut de l’armée puis de l’incendie dans lequel une centaine de civils trouvent la mort. En marge de cela, des membres du parti communiste et des anciens guérilleros, qui avaient décidé de revenir à la vie civile et se présentaient aux élections sous l’étiquette de l’UP (Union Patriotique) sont massacrés. Il y a eu en tout 5000 morts et cela n’a jamais été élucidé.

– Le film est aussi marqué par la violence qui semble venir de partout… 

Oui, d’ailleurs les premières scènes du film sont toutes des scènes de violence. La première montre Héctor Abad Faciolince sortant du cinéma avec son amie et lui disant qu’il en a assez de voir autant de violence et de revolvers dans les films qui parlent de l’Amérique latine. Puis, il revient en Colombie alors que son père vient d’être mis à la retraite de manière forcée. La troisième scène, elle, est vue au travers du viseur d’un revolver. L’importance des armes dans la société est clairement montrée dès le début du film, et il s’agit d’une vraie toile de fond en Colombie. Dans toutes les productions artistiques, le revolver et la vénération des armes sont des motifs centraux. 

– Vous écrivez que les récits personnels font office de « réparation symbolique et de thérapie sociale ». Pourquoi est-il particulièrement important que les Colombiens se réapproprient cette période de leur histoire ? Qu’est-ce qui rend cette réappropriation difficile ? 

Les Colombiens qui souhaitent la fin de la guerre ont commencé, à partir des années 80, à se réapproprier leur histoire. Il existe une effervescence testimoniale impressionnante dans le pays avec des écrits, des productions, des films, des œuvres artistiques… Les Colombiens ont la douleur et le refus de l’oubli inscrits dans leur chair. Cela n’empêche pas que la violence continue. Il y a toujours des forces pour empêcher que la paix s’instaure durablement. Pour certains secteurs de la société (trafiquants de drogues, propriétaires terriens…) la guerre est plus rentable que la paix. Certaines activités, comme l’expropriation de terres, peuvent se dérouler beaucoup plus facilement en temps de guerre. 

– En quoi la figure du docteur Héctor Abad Gómez est-elle emblématique de l’histoire de la Colombie ? 

Tous les Colombiens ont quelque chose à raconter et beaucoup ont perdu un proche, un parent, un membre de leur famille. Héctor Abad Gómez est emblématique de cette violence. Par ailleurs, il s’agit d’une figure connue en Colombie. Quand il est mort, il se présentait comme représentant du parti libéral à la mairie de Medellín. Ses étudiants l’aimaient beaucoup, il suffit de voir dans le film les hommages qui sont organisés, la manifestation qui se tient en marge de son enterrement. Il était aimé, reconnu, et en plus d’être un grand médecin, il défendait les droits humains et était proche du peuple.
 
– Dans l’imaginaire français, la ville de Medellín est associée à la drogue et à la violence. Quel est son profil, par rapport à d’autres villes de Colombie comme Bogotá ? 

La ville de Medellín a un statut particulier en Colombie. Elle se situe dans la région d’Antioquia et est traditionnellement associée aux grands chefs d’industrie. Dans les endroits les plus reculés de Colombie on retrouve des gens originaires d’Antioquia. Ce sont des commerçants, des hommes d’entreprise, des colonisateurs et surtout des travailleurs infatigables. À Medellín, le silence n’existe pas : il y a de l’activité à toutes les heures du jour et de la nuit. Évidemment Medellín est aussi la ville où est né le premier grand cartel de la drogue, celui de Pablo Escobar. Escobar recrutait ses sicaires (hommes de main) dans les quartiers pauvres de la ville. L’esprit d’entreprise de Medellín fait qu’être un tueur à gage qui assassine par contrat, est considéré comme une entreprise comme une autre.  À l’époque de Pablo Escobar les assassinats en pleine rue étaient fréquents. Tout l’entourage d’Héctor Abad Gómez est d’ailleurs parti en exil après son assassinat. 

– Le roman d’Héctor Abad Faciolince a été un immense succès en Colombie. Qu’est-ce qui a particulièrement touché les lecteurs dans ce récit ? Pourquoi a-t-il eu un tel retentissement ? 

Héctor Abad Faciolince était déjà un romancier connu et reconnu en Colombie au moment de la publication de L’Oubli que nous serons. Dans ce livre, il raconte l’histoire de millions de Colombiens, une histoire de douleur. Quand ces récits provenaient de personnes du peuple ou d’indigènes qui vivaient dans des coins reculés du pays, ils n’ont que peu d’échos. Au contraire, L’oubli que nous serons raconte la vie et le destin d’un homme public, connu au plan national, qui s’est présenté à la mairie et qui n’en a pas moins été fusillé en pleine rue. Ce témoignage a montré que la violence ne touchait pas seulement les gens du peuple mais tous ceux qui osaient élever la voix et défendre les Droits Humains. 

Ce récit autobiographique est sorti en 2006, un an après l’adoption de la loi Justice et Paix par le Congrès colombien. Ce contexte a-t-il joué dans la réception du roman ? 

La loi de 2005 a été très mal vécue par la société civile. Elle a été perçue comme une manière d’accorder l’impunité à tous les paramilitaires, encouragés à revenir à la vie civile. Cet ouvrage n’a fait qu’ajouter au mécontentement et aux protestations qui étaient d’ailleurs toujours assez mesurées : ceux qui s’exprimaient trop fort se faisaient descendre. Le roman n’a fait que compléter les critiques qui étaient faites au président Álvaro Uribe. 

Plus de dix ans plus tard, le film est choisi pour représenter la Colombie aux Oscars. Cette histoire est-elle toujours d’actualité ? Comment le contexte a-t-il changé depuis la parution du roman ? 

Oui, cette histoire est toujours d’actualité, dans la mesure où la Colombie est encore aux prises avec le fait que le traité de paix n’est pas appliqué. Malgré toutes les régressions et les révisions qui ont été faites, il n’y a toujours pas de paix dans le pays. Au sein de la guérilla, ceux qui s’étaient démobilisés se remobilisent. Ils savent que le massacre de l’Union Patriotique va se reproduire et ils ont repris le maquis. D’autres ne se sont jamais démobilisés. La mafia et les trafiquants de drogue, eux, continuent à faire leurs affaires. 

(1) Marie Estripeaut-Bourjac est maître de conférence à l’ESPE d’Aquitaine-Université de Bordeaux en langues et études romanes et en sciences du langage. Elle a publié L’écriture de l’urgence en Amérique latine (Presses Universitaires de Bordeaux) et, avec Nicole Pelletier et Patricia Paillot, Vivre avec la mémoire des conflits. D’un continent à l’autre (à paraître aux Presses Universitaires de Bordeaux).

9 juin 2021 — Espagnol

FESTIVAL CINELATINO

Los alumnos de LVA pudieron asistir a la apertura del festival asistiendo a la proyección de : TENGO MIEDO TORERO [JE TREMBLE, Ô MATADOR] de Rodrigo SEPÚLVEDA – Chili, Argentine, Mexique | 2020 
PRIX CINÉ & PRIX DU PUBLIC LONG-MÉTRAGE DE FICTION LA DÉPÊCHE DU MIDI
Y presenciaron un encuentro con el actor principal :
Alfredo Castro est l’un des acteurs les plus primés du cinéma chilien et le plus loué et respecté par la critique. Directeur d’une école, d’un théâtre et d’une troupe du nom de Teatro de la Memoria, metteur en scène, scénariste, acteur, il incarne le plus souvent des personnages tourmentés avec sobriété et complexité. Ce n’est qu’à 50 ans, en 2006, qu’il aborde le cinéma, dans Fuga, premier film de Pablo Larraín, alors inconnu du public. Pour son deuxième opus, Tony Manero (2008), Pablo Larrain fera appel à Cinéma en Construction à Toulouse, révélant aux professionnels du cinéma le talent d’un acteur hors normes, il remportera le Prix Cinéma en Construction avant d’entamer à Cannes, à la Quinzaine des Réalisateurs, un long parcours dans les festivals et les salles de cinéma. Alfredo Castro est devenu par la suite l’un des acteurs fétiches du désormais célèbre Larrain, avec 6 films à son actif.


8 juin 2021 Histoire des arts et Lettres Modernes Autour de l’exposition « Au-delà des apparences, il était une fois, il sera une fois », Musée des Abattoirs

Captation vidéo d’une lecture de textes par les étudiants.

Coord. : C. Catifait et N. Cournarie

31 mai 2021 Espagnol — Visite de l’exposition consacrée au poète et artiste peintre, Rafael Alberti, à l’Institut Cerventès, lundi 31 mai.

Coord. :  Ludovic D’Agostin.


31 mai 2021 Anglais — Conférence à l’Université Jean Jaurès sur les représentations de la nature dans des œuvres littéraires nord-américaines.
Coord. : M. Soler


Histoire — La valorisation d’une archive du Lycée par des étudiants de Lettres supérieures du Lycée Saint-Sernin de Toulouse (LSHA – avril-juin 2020)
Le Lycée de jeunes filles de Toulouse pendant la Première Guerre mondiale : un hôpital militaire au cœur d’un lycée de 1914 à 1918.

Coord. : Marie Perny

https://view.genial.ly/603a27e319e1625625aae2b3/presentation-le-lycee-st-sernin-pendant-la-1ere-guerre-mondiale-analyse-darchives

Journée Portes ouvertes


CPGE
AL LSH et BL

en virtuel
samedi 6 mars 2021


Conférences du Proviseur (10h et 14h)
Discussion avec les professeurs et les élèves (9h-12h / 13h-16h)


CONNEXION pour réunion ZOOM

https://saint-sernin.mon-ent-occitanie.fr/administration-actualites-vie-scolaire/actualites/journee-portes-ouvertes-virtuelles-cpge-6-mars-2021-55063.htm




11 février 2021 — Espagnol

Revue de presse latino-américaine et espagnole et analyse méthodologique par des étudiantes
Coord. Laffite et L. D’Agostin


14 janvier 2021 — Histoire des arts

Séminaire avec Clarisse FAVA-PIZ, PHD à l’Université de Pittsburgh, spécialiste de la sculpture au XIXème siècle, avec le soutien de plusieurs musées et instituts d’histoire d’art aux Etats-Unis. 

Enjeux et débats autour de la sculpture publique aux Etats-Unis.

Coord. : N. Cournarie




11 décembre 2020 — Forum des Grandes écoles et parcours sélectifs








Par visio , communication en ligne avec des anciens élèves ayant intégré les Grandes Ecoles

2019-2020


 1er juillet 2020, 18 et 21 heures
et 2 juillet 2020, 21 heures — Théâtre
E-représentation à partir de Mangeclou d’Albert Cohen.
Sever Martinot-Lagarde

S’inscrire à spectacle.mangeclous@gmail.com

Places limitées : 100



Mangeclous est une célébration comique et rabelaisienne de la vitalité et des rêves de grandeur d’un petit peuple d’amis juifs, les Valeureux, issus du ghetto de l’île grecque de Céphalonie. 
Au cours d’un périple qui nous conduit de Céphalonie à Genève en passant par Marseille (suivant en cela la trajectoire biographique d’Albert Cohen), nous suivons les exploits imaginaires de Pinhas Solal, dit Mangeclous, de l’Oncle Saltiel, de Mattathias, de Michael et du petit Salomon. Nos amis sont des bouffons bavards, hâbleurs et toujours affamés, menteurs et sincères, généreux et grippe-sous, misogynes et amoureux, terriblement courageux et lâches, machiavéliquement rusés et candides, parfaitement pieux et athées, sionistes et antisémites, grands rêveurs devant l’Eternel… 
Derrière la verve éblouissante et l’explosion de joie de vivre, d´humanité, d’humour juif et d’autodérision qui caractérisent le roman d’Albert Cohen, s’amoncellent des nuages de tristesse et d’incompréhension. Ecrit en 1938, Mangeclous lance un éclat de rire au bord du précipice.


24 juin — Accueil en distanciel des nouveaux élèves de 2ème année

20 avril — Philosophie            Reporté
14h-16h., salle des conférences
Conférence d’E. Bories : « Réflexions sur la démocratie »
Coord. : E. Bories


19 mars — Histoire des arts   Reporté
Conférence de M. Gironet, Architecte des bâtiments de France : Influence de Léonard de Vinci sur les fresques de la Renaissance
Coord. : N. Cournarie


5 mars — Cinéma
18h, Amphithéâtre Marsan, Toulouse School of Management.
Conférence AGCOM sur le thème : « Révolution médiatique et nouvelles communications – le cinéma face au streaming en 2020 ». Présence de la société de distribution Wild Bunch aux 5 oscars et rencontre avec sa chargée du digital, Fantine Guemghar.


6 février — Histoire des arts
Conférence de M. Gironet, Architecte des bâtiments de France : Initiation à l’architecture
Coord. : N. Cournarie


3 février— Histoire des arts
Module : Préparation Ecole du Louvre , « Art contemporain 2 » 
18h-19h30 : E. Vidal (conférencier)
Coord.  : N. Cournarie


30 Janvier — Histoire des arts
Visite et présentation des chapiteaux romans du musée des Augustins
Coord. : N. Cournarie


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23-28 janvier — Histoire des arts
Voyage d’études à Paris : visites et rencontres avec des conservateurs (Société française de photographie ; Musée du Louvre ; Musée des Arts décoratifs ; Bibliothèque historique de la ville de Paris ; Musée d’Orsay ; Musée Picasso ; Centre Pompidou ; Exposition L. de Vinci ; Bibliothèque Nationale de France ; Exposition Huysmans)
Musée d’Orsay, salle Gauguin)
Coord. : N. Cournarie

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25 janvier — Journée Portes ouvertes CPGE
9h-12h30
JPO CPGE 25 janvier 2020


20 janvier — Histoire des arts
Module : Préparation Ecole du Louvre , « Art contemporain 1 » 
18h-19h30 : E. Vidal (conférencier)
Coord.  : N. Cournarie


13 et 20 janvier — Espagnol : Atelier de traduction thème/version
Coord. : L. D’agostin


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 10 janvier — Espagnol : Concert « Sur un air andalou« , Halle aux Grains
Coord. L. D’Agostin


6 janvier — Histoire des arts
Module : Préparation Ecole du Louvre , « Art moderne » 
18h-19h30 : E. Vidal (conférencier)
Coord.  : N. Cournarie


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19 décembre — Histoire des arts
Présentation par les étudiants de l’exposition Rose Béton
Musée des Abattoirs      logo_2014
17h30-18h30

Et présentation de l’Ecole du Louvre par deux anciennes étudiantes          Unknown



16 décembre — Histoire des arts

Module : Préparation Ecole du Louvre , « Renaissance nordique » 
18h-19h30 : A. Hémery (conservateur)
Coord.  : N. Cournarie


9 décembre — Histoire des arts
Module : Préparation Ecole du Louvre , « Peinture hollandaise du Siècle d’Or » 
18h-19h30 : A. Hémery (conservateur)
Coord.  : N. Cournarie


16 décembre — Histoire des arts
Module : Préparation Ecole du Louvre , « Peinture hollandaise du Siècle d’Or » 
18h-19h30 : A. Hémery (conservateur)
Coord.  : N. Cournarie


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18 décembre — Espagnol
10h-12h
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Conférence de Luis González (MCF) :  Lope de Vega y la comedia: la creación del teatro nacional
Coord. : L. D’Agostin


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18 décembre — Philosophie
Conférence-entretien par Edgar Morin
Université Toulouse 1 Capitole
17h30-19h
Coord. : L. Cournarie

L’urgence de transmettre E. Morin


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16 décembre — Etudes théâtrales et musique
Spectacle musical sur des nouvelles de Maupassant et des poèmes de Michaux
20 h., Collège Pierre de Fermat

16 décembre — Etudes théâtrales et musique
Spectacle musical sur des nouvelles de Maupassant et des poèmes de Michaux
20 h., Collège Pierre de Fermat

Coord. : J.-S. Cambon et S. Martinot-Lagarde


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   13 décembre — Forum des Grandes Ecoles
13h30 – 17h (3ème étage) 

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12 décembre — Histoire des arts
Présentation du livre d’artiste par Fabrice Raymond
Médiathèque du Musée des Abattoirs
Coord. : N. Cournarie


gerd-klestadt     12 décembre — Histoire        REPORTÉ
Rencontre avec Gerd Klestadt, rescapé de la Shoah
10h15-12h15
Coord. CPGE  :  Ph. Ruiz.


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6 décembre — Histoire des arts
Lancement du projet de rédaction de cartel et de panneaux pédagogiques au Musée des Augustins
Atelier de peinture a tempera
Coord. : N. Cournarie


26 novembre— Histoire des arts
Module : Préparation Ecole du Louvre , « Peinture, sculpture : Renaissance Italie 2 » 
18h-19h30 : A. Hémery (conservateur)
Coord.  : N. Cournarie


18 novembre— Histoire des arts
Module : Préparation Ecole du Louvre , « Peinture, sculpture : Renaissance Italie 1 » 
18h-19h30 : A. Hémery (conservateur)
Coord.  : N. Cournarie


9 décembre — Histoire des arts
Module : Préparation Ecole du Louvre , « Peinture hollandaise du Siècle d’Or » 
18h-19h30 : A. Hémery (conservateur)
Coord.  : N. Cournarie


18 novembre — Anglais
14h-16h
Conférence de Mme Lécole, MCF Arts plastiques : « Voiles blancs. La blancheur fait-elle motif ? » 
Coord. : J. Miguel


15 novembre — Espagnol
Conférence de Pierre-Frédéric Charpentier


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18 décembre — Philosophie
Conférence-entretien par Edgar Morin
Université Toulouse 1 Capitole
17h30-19h
Coord. : L. Cournarie

: « Les intellectuels français et la guerre d’Espagne, une guerre civile par procuration »
Salle des conférences, 14h-16h
Coord.  : L. D’Agostin

http://www.editionsdufelin.com/o-s-cat-r-623.html


12 novembre — Lettres Modernes

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                         Rencontre avec l’écrivain Jean-Philippe Toussaint au sujet de son premier roman,  et de son dernier texte, La clé USB.
15h30
Amphithéâtre Valade
— en partenariat avec l’Université Toulouse 1 Capitole.                      

Coord. : Carole Catifait


17-31 octobre — Histoire des arts

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Médiation : Exposition Thomas Catifait « D’ici et de maintenant », Bibliothèque de l’Université Toulouse Capitole 1
Coord. : N. Cournarie
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17 octobre —  Histoire des arts

   Médiation (stage) : Exposition Peter Saul, Coord. : N. Cournarie.

logo_2014  Musée des Abattoirs


14 octobre— Histoire des arts
Module : Préparation Ecole du Louvre , « Iconographie : Nouveau Testament » 
18h-19h30 : N. Cournarie
Coord.  : N. Cournarie


4 octobre— Histoire des arts
Module : Préparation Ecole du Louvre , « Iconographie : AncienTestament » 
18h-19h30 : N. Cournarie
Coord.  : N. Cournarie


18-20 septembre 2019 — Voyage d’étude et d’intégration (LSHC)  dans le Haut Ampurdan.
Coord. M. Palevody, V. Doumerc, O. Loubes.


2018-2019


 6 juin — Histoire des arts
16-537947-530x331Médiation Exposition « Picasso et l’exil »
16h30, Musée des Abattoirs
Coord. N. Cournarie et E. Vidal (guide-conférencier)                       logo_2014.png


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25 mai — Histoire
Dans le cadre du Festival L’Histoire à venir, conférence de C. et P. Vesperini, sur le thème : «A quoi sert l’histoire de la philosophie ?»
Un antiquisant et une médiéviste se retrouvent pour parler de la façon dont on a écrit l’histoire de la philosophie en Europe, et s’interroger sur la façon dont on peut l’écrire autrement aujourd’hui. Cette question, en apparence
éloignée de nos préoccupations quotidiennes, est en réalité profondément politique, tant l’histoire de la philosophie fonde notre rapport au politique. Tel sera le fil conducteur d’un dialogue où se confronteront méthodes, périodes et nouvelles perspectives.
Coord. O. Loubes
https://2019.lhistoireavenir.eu/evt/174/


23 mai — Musique
Concert des optants de musique, salle des conférence, 20 h.
Coord. S. Cambon


22 mai — Toutes options
Mercredi 22 mai, à 14h, en salle 322,
Florie Boy, directrice de Media d’Oc, conservatrice de bibliothèque (ancienne élève de khâgne) et Maxime Coumes (BUC de l’Université Jean Jaurès) viennent présenter les métiers liés aux bibliothèques pour les étudiants de CPGE de Toulouse.
Coord. : Carole Catifait, Nathalie Cournarie.


14 mai — Langues vivantes
Ateliers-débats au lycée Saint-Sernin (CPGE-lycée)

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« Le travail de mémoire, un enjeu plurilinguistique »


“Les récentes découvertes sur le positionnement pro-nazi du peintre Emil Nolde ont contraint Angela Merkel à faire décrocher les deux tableaux qui ornaient son bureau à la chancellerie. Dans le contexte de l’Amérique à l’heure d’un président controversé, le collectif For Freedoms (https://www.icp.org/exhibitions/for-freedoms-where-do-we-go-from-here
) revisite les affiches iconiques de Norman Rockwell publiées à l’issue du discours sur l’Etat de l’Union de Franklin D. Roosevelt en 1941. Ces supports permettent un travail très riche à partir de visuels complexes qui amènent à élaborer tout une réflexion sur la mémoire politique d’un pays.
Ces trois événements montrent à quel point les enjeux de mémoire restent prégnants aujourd’hui, voire trouvent une acuité nouvelle. Ils montrent aussi la diversité des formes et des supports de ces débats.
Le mardi 14 mai au lycée Saint-Sernin, des ateliers ont été proposés par les étudiants de classes préparatoires littéraires aux lycéens autour de ces enjeux. La discussion, en anglais ou en allemand, a pris des formes variées, montrant les enjeux mémoriaux qui sous-tendent des images liées au thème de la mémoire choisies par les étudiants et les professeurs”
Coord. A.-S. André et P. Pujo


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7 mai — Langues et culture de l’Antiquité
Journée d’études : Les dieux et les hommes dans l’Antiquité grecque et romaine
Coord. J.-L. Lévrier programme dieux &amp; hommes

11h-12h :  Visite de l’exposition temporaire « Age of Classics ! L’Antiquité dans la culture pop » (Laure Barthet, conservateur du patrimoine et directrice du musée Saint-Raymond,  Pascal Capus, chargé des collections de sculptures romaines et numismatiques, Loussia Da Tos, médiatrice culturelle au musée Saint-Raymond.
14h Jean-Claude Carrière, professeur émérite de langue et littérature grecques à l’Université Toulouse II – Jean Jaurès, « Héraclès de la Méditerranée à l’Océan ».
14h40 Pascal Capus, chargé des collections de sculptures romaines et numismatiques, « Les villae de l’Antiquité tardive : des refuges pour les dieux ? ».

15h40 René Cubaynes, agrégé de l’Université, docteur ès sciences, titulaire d’une thèse post-doctorale en histoire antique de l’École Pratique des Hautes Études, « ‘Deis gratias ago’, cultes et syncrétisme dans les légions romaines, l’exemple de la VIIIe légion Auguste ».
16h20 Jean-Marie Pailler, professeur émérite d’histoire ancienne et archéologie à l’Université Toulouse II – Jean Jaurès, « Saturnin, son martyre et son image dans l’Antiquité (IIIe – Ve siècle) ».


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11 avril — Espagnol, Histoire des arts, Lettres Modernes
Lecture vagabonde — Autour de l’exposition Picasso et l’exil
par les élèves de classes préparatoires 
18h30 — Entrée Libre 
Coord. Carole Catifait, Nathalie Cournarie, Ludovic D’Agostin 
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16 mars-2 juin — Histoire des arts

Médiation des étudiants à l’exposition de la Collection Motais de Narbonne, Fondation Bemberg
Coord. Nathalie Cournarie

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12 mars — Anglais
Participation à une rencontre-table ronde à l’UT2J sur le Brexit


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21 Février — Histoire des arts
Vernissage de la Collection Motais de Narbonne, Fondation Bemberg
22 Février — Histoire des arts
Rencontre avec les collectionneurs et la commissaire d’exposition

Coord. Nathalie Cournarie


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31 Janvier — Lettres
Les conférences-rencontres des bibliothèques de l’université Toulouse Capitole
Lydi Salvayre, écrivain
Amphi Dauvillier : rencontre et séance de dédicaces
Coord. Carole Catifait et Marcel Marty (UT1)


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24 janvier-29 janvier — Histoire des arts
Voyage d’études à Paris : « La photographie au XIXè siècle » — visites, rencontres et conférences : ENSB, Société française de photographie, Petit Palais, Exposition Nadar, Orsay, BHVP, Louvre et Centre Pompidou
Coord. Nathalie Cournarie


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25 janvier — Anglais
Dans le cadre d’un colloque sur la ville dans les récits de guerre, les étudiants de LSHC assistent à la conférence « The city is a foreign country », de l’écrivain américain Kewin Powers (auteur de)

Université Jean Jaurès, Maison de la Recherche
Coord. Marielle Soler

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    24 janvier — Philosophie
    Participation des étudiants de philosophie à la rencontre-débat avec B. et  S. Klarsfeld
 Université Toulouse Capitole 1, 18h30, Amphi Cujas

    Coord. Laurent Cournarie


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22 janvier 2019 20h — Concert-Lecture « Les Tristesses d’Ovide »
Auditorium Saint-Pierre des Cuisines

avec la participation d’étudiants de CPGE

Coord. Jean-Luc Lévrier


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10 janvier — Histoire des arts
Musée des Abattoirs, Présentation par les étudiants de l’exposition « Prix Mezzanine Sud » (Marie-Luce Nadal, Agathe Pitié, Mazaccio)

Coord. Nathalie Cournarie


IMG_0681     19 janvier 2019, 9h30-12h — Journée Portes Ouvertes
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18 Décembre — Histoire des arts

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   Médiation des étudiants dans le cadre de l’exposition  David Claerbout au musée des Abattoirs
Coord. Nathalie Cournarie


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11 Décembre — Lettres

Les conférences-rencontres des bibliothèques de l’université Toulouse Capitole
Guillaume Sire, écrivain
Amphi Maury : rencontre et séance de dédicaces
Coord. C. Catifait et M. Marty


6 novembre, 14h et 7 novembre 11h — Espagnol

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Spectacle Ligeros de equipaje. Crónica de la retirada par la compagnie Producciones Viridiana, suivi d’un échange avec les comédiens.
http://musee-resistance.haute-garonne.fr/fr/evenements-1/expositions-precedentes/la-retirada.html?search-keywords=retirada
Coord. E. Gil


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6 novembre — Philosophie
Les optants de philosophie participent à la conférence-rencontre, organisée par l’Université Toulouse Capitole 1, avec l’historien François Dosse pour la sortie de son dernier ouvrage en 2 volumes La Saga des intellectuels français
Coord. L. Cournarie


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26 septembre 2018 — Allemand 
Dans le cadre de la Quinzaine franco-allemande (https://www.15francoallemandeoccitanie.fr) organisé par le GOETHE-INSTITUT et en coopération avec le Lycée St Sernin 
Goethe-Institut — 4 bis rue Clémence Isaure à Toulouse (31)
20 h.
Coord. : Catherine Doumerg, Pauline Pujo, Martine Reille

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« N’attends pas de jours meilleurs ! » Textes et chansons de Wolf Biermann

Caractérisé par un destin hors du commun et intimement lié à l’histoire allemande ‒fils de résistants communistes au nazisme puis poète et chansonnier dissident en RDA jusqu’en 1976 puis à l’Ouest ‒Wolf Biermann est aussi un auteur francophile, qui parsème ses textes de mots français, qui se sent cousin de Heinrich Heine et de François Villon, et s’inspire de la chanson française (Brassens, Boris Vian, entre autres). Après une conférence introductive, lectures d’extraits en allemand et en français présentés par les élèves du lycée Saint Sernin, alterneront avec l’interprétation de quelques unes de ses chansons.


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17 septembre — Cinéma Audiovisuel  
Visite et présentation de la Cinémathèque de Toulouse
Coord. M.H. Meaux


8, 15, 22, 29 septembre — Histoire des arts                   logo-big

Médiation par des étudiantes et des étudiants de l’option du lycée Saint-Sernin dans le cadre de l’exposition Même pas peur à la Fondation Bemberg

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15h30-19h30
Fondation Bemberg 
Coord. Nathalie Cournarie