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METAPHYSIQUE
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METAPHYSIQUE
Le principe
Le principe comme objet philosophique
Le principe est un objet philosophique difficile. Cette difficulté tient à son statut qu’on peut dire “méta-théorique”. Chaque discipline propose et repose sur des principes. La société roule également sur des principes. Mais évidemment, dans chaque cas, la notion de principe est présupposée ou du moins son sens n’est pas interrogée en tant que telle. Ordinairement on entretient un rapport pratique aux principes, même quand ils sont théoriques. On se sert d’un principe, on s’appuie sur un principe, on suit un principe, on obéit à un principe, voire on s’oppose à lui. Dans tous ces cas, le principe n’est jamais l’objet mais des objets viennent se placer sous un principe.
Le principe a de quoi flatter l’instinct spéculatif de la philosophie. Le principe satisfait pleinement la philosophie par son statut méta-théorique. On peut même dire que seule la philosophie est en mesure de traité du principe. Mais c’est à se demander si ce privilège n’est pas la preuve de sa vanité, si du principe il n’y a rien à dire de certain ou si la spéculation à son propos tourne à vide. En fait, le statut méta-théorique du principe se laisse aborder sous un double rapport. Penser la notion de principe c’est d’abord penser la signification de la notion de principe en elle-même et pour elle-même. Qu’est- ce qui fait la nature d’un principe ? Tous les principes le sont-ils également ? Y a-t-il des formes, des ordres différents de principes ? Le principe se dit-il en plusieurs sens ? Mais la pensée, en quelque sorte entraînée par le principe son objet en vient presque malgré elle à resserrer son propose sur la possibilité d’appliquer aux principes le concept de principe. Penser la notion de principe c’est alors penser la possibilité d’un unique principe de toutes choses. Autrement dit, le principe entraîne la philosophie à la métaphysique. Autrement dit, le principe invite à s’interroger sur la nature et la fonction d’un principe et sur la singularité d’un principe unique. Tantôt on privilégie la notion de principe (le principe), tantôt on resserre l’attention sur l’unicité du principe (le principe). La première orientation est épistémologique, la seconde métaphysique. Evidemment les deux ne sont pas séparées et se croisent : la science repose sur des principes, mais celle-ci s’achèverait dans la connaissance du Principe. Pourtant, on aperçoit tout de suite la différence entre les principes et le Principe : les principes commandent ou règlent la connaissance tandis que le Principe est censé expliqué l’intégralité de l’étant. Donc il faut maintenir un écart entre les principes de la connaissance (épistémologie, logique) et la connaissance du Principe au fondement de l’étant (métaphysique, ontologie).
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POLITIQUE, DROIT
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HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE
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